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Pauline Marois promet de compléter le réseau de places en service de garde

Marois promet une place par enfant d'ici 2016
SAN FRANCISCO - NOVEMBER 12: A student at Fairmount Elementary School drinks a bottle of Nesquik chocolate milk during lunch hour on November 12, 2010 in San Francisco, California. San Francisco mayor Gavin Newsom announce today that he vetoed a controversial legislation that was approved by the San Francisco board of supervisors that would ban toys in fast food 'happy meals.' He promoted his 'Shape Up SF' program as a more effective way to combat childhood obesity by encouraging children to eat better, exercise and for schools to offer healthy food choices that include fresh vegetables. (Photo by Justin Sullivan/Getty Images)
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SAN FRANCISCO - NOVEMBER 12: A student at Fairmount Elementary School drinks a bottle of Nesquik chocolate milk during lunch hour on November 12, 2010 in San Francisco, California. San Francisco mayor Gavin Newsom announce today that he vetoed a controversial legislation that was approved by the San Francisco board of supervisors that would ban toys in fast food 'happy meals.' He promoted his 'Shape Up SF' program as a more effective way to combat childhood obesity by encouraging children to eat better, exercise and for schools to offer healthy food choices that include fresh vegetables. (Photo by Justin Sullivan/Getty Images)

MONTRÉAL - Le gouvernement Marois annonce qu'il ajoutera 15 000 nouvelles places en service de garde à contribution réduite d'ici 2016, et qu'il prend à sa charge les engagements que le gouvernement Charest n'avait pas encore réalisés en cette matière.

De passage dans un Centre de la petite enfance (CPE) de Montréal, lundi, la première ministre Pauline Marois a promis du même souffle de ne pas hausser le tarif de 7 $ par jour d'ici à ce que le réseau soit complété dans quatre ans.

«Le gouvernement du Parti québécois tiendra son engagement de compléter le réseau des services de garde à 7 $ d'ici quatre ans», a déclaré Mme Marois, qui était accompagnée de la ministre de la Famille, Nicole Léger.

«Conformément à nos engagements électoraux, il y aura 250 000 places à 7 $ afin de répondre à la demande des familles québécoises, et ce sera enfin un enfant, une place.»

Le réseau compte actuellement 218 000 places à contribution réduite. En 2008, le gouvernement libéral avait promis de porter ce nombre à 220 000 places, de sorte qu'il reste toujours 2000 places à combler de cet engagement initial.

Cela n'avait pas empêché la ministre de la Famille de l'époque, Yolande James, d'annoncer en mars 2011 un autre ajout de 15 000 places. Aucune de ces places n'a encore vu le jour mais Mme Marois a donné le feu vert, lundi, à la réalisation de projets totalisant 13 000 places. Les 2000 autres places de cette annonce libérale étaient réservées spécifiquement au Plan Nord et aux communautés autochtones, et les projets pour ces places restent à ficeler.

Pauline Marois n'a d'ailleurs pas raté l'occasion de lancer une flèche à ses prédécesseurs. «Le réseau aurait dû être complété depuis plusieurs années déjà, mais la volonté politique du précédent gouvernement n'y était manifestement pas, a-t-elle soutenu. Notre gouvernement est déterminé à finir le travail amorcé il y a 15 ans.»

Sur le plan financier, l'ajout de toutes ces places se traduira par une augmentation annuelle de 261 millions $ des coûts de fonctionnement du réseau lorsqu'il sera entièrement complété.

À Québec, l'opposition officielle a soutenu qu'après avoir promis de maintenir le gel des frais de garde, la première ministre Marois devra expliquer d'où proviendront les 500 millions $ requis pour respecter son nouvel engagement.

En entrevue, la porte-parole libérale en matière de famille, Danielle St-Amand, a mis en doute la capacité du gouvernement péquiste à «livrer» aux parents 15 000 places supplémentaires compte tenu du contexte budgétaire dans lequel est plongé le Québec.

«Comment vont-ils faire? C'est une dépense de plus d'un demi-milliard qu'ils viennent d'ajouter. Comment vont-ils financer ça? Ce gouvernement a annoncé beaucoup plus de dépenses que de revenus, et je ne sais pas quel sorte de budget le ministre va nous présenter dans quelques jours», a-t-elle soulevé.

À une semaine du dépôt du budget, les contribuables sont en droit de savoir si le Parti québécois au pouvoir choisira d’augmenter les impôts ou de couper dans les services publics pour financer le programme, fait-on valoir dans les rangs libéraux.

Du reste, sur les 28 000 places annoncées en grande pompe par la première ministre et la ministre Léger, 13 000 places avaient déjà été avalisées par le gouvernement précédent, a rappelé la députée St-Amand.

«Les 13 000 premières places qu'ils annoncent c'est du réchauffé, c'est quelque chose qu'on avait déjà 'budgeté', et les autres, c'est pour dans plus d'un an. D'ici un an, il n'y a pas de nouvelles places d'annoncées pour les familles du Québec», a-t-elle soutenu.

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