Les 800 employés de Waterville TG, un fabricant de pièces automobiles, sont en grève. Ils ont rejeté à 50.8 % la deuxième offre patronale pour le renouvellement de leur convention collective.
Les employés demandent une augmentation de salaire, qui n'a pas été indexé depuis 2007, même si, disent-ils, des hausses avaient été promises dès 2008.
Les employés sont aussi particulièrement inquiets des clauses concernant leur fonds de pension.
« L'employeur voulait mettre fin au fonds de pension avec prestation déterminée, et ça c'est un point majeur. Les gens ont refusé en disant que ç'a été gagné chèrement. Ils veulent le conserver », affirme Guy Gaudette, du syndicat des Métallos.
Les usines de Sherbrooke, Brompton, Waterville et Coaticook ont arrêté leur production dimanche pour une période indéterminée.
« On veut du respect, on a travaillé fort pour notre compagnie. La plupart de nous travaillons depuis plus de trente ans pour cette compagnie-là. Je pense qu'on veut du gagnant-gagnant », s'est exclamé un employé après le déclenchement de la grève.