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Berlusconi se sent «obligé» de rester en politique après sa condamnation pour fraude fiscale

Condamné, il veut réformer la justice
AFP

"Je m'en vais de ce pays de merde qui me donne envie de vomir", déclarait il y a quelques mois Silvio Berlusconi lors d'une conversation téléphonique avec un de ses proches mis sur écoute. Au lendemain de sa condamnation pour fraude fiscale dans l'affaire Mediaset, l'ex-chef du gouvernement italien a changé d'avis et compte rester en Italie, mais continue de dire tout le mal qu'il pense de son pays.

"Il va y avoir des conséquences. Je me sens obligé de rester dans le champ (politique) pour réformer la planète justice", a déclaré le "Cavaliere" samedi 27 octobre sur l'une de ses chaînes de télévision, TG5. "On ne peut pas continuer comme ça. Il faut faire quelque chose", a encore lancé l'ancien président du Conseil, sans préciser ses intentions. "Certains citoyens n'ont pas compris ce qui m'est arrivé", a dit l'homme d'affaires.

Mercredi, deux jours avant sa condamnation, le Cavaliere, 76 ans, avait annoncé solennellement qu'il renonçait à présenter sa candidature au poste de chef du gouvernement, lors des législatives prévues au printemps 2013. Il n'avait toutefois pas déclaré qu'il renonçait à toute activité politique.

"J'étais certain d'être acquitté de cette accusation totalement irréelle. Voyez-vous, celle-ci est une condamnation que je pourrais tranquillement qualifier de politique, incroyable et intolérable", a-t-il encore dit. Dénonçant "un intolérable acharnement judiciaire" et une campagne de persécution menée par des "juges de gauche", Silvio Berlusconi a estimé qu'à cause de "certains juges, le pays est en train de devenir barbare, invivable et cesse d'être une démocratie".

Écoutez Silvio Berlusconi (en italien) :

Dans la soirée, des anti-Berlusconi ont fêté sa condamnation :

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