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Course à la direction du PLC: beaucoup d'inconnus, peu de vedettes

La course à la direction du PLC manque de vedettes!
CP

OTTAWA - Alors que plusieurs grands noms du Parti libéral du Canada (PLC) hésitent à faire le saut, des libéraux moins connus se lancent à pieds joints dans la course à la direction de la formation politique.

Si la victoire présumée de Justin Trudeau a fait peur à certaines vedettes libérales, le statut de troisième parti du PLC a en également rebutées quelques-unes.

La célébrité du fils aîné de l'ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau et la position difficile de la formation politique n'ont toutefois pas découragé de nombreux inconnus à tenter leur chance.

C'est notamment le cas de Deborah Coyne, avocate, consultante en politique publique et mère de la demi-soeur de Justin Trudeau. David Bertschi, un avocat d'Ottawa, et Alex Burton, un procureur de la Couronne de Vancouver, se sont aussi manifestés. Ces trois candidats ont déjà commencé à faire le tour du pays, même si la course ne doit officiellement s'amorcer que le 14 novembre.

D'autres poids lourds pourraient toutefois se joindre à la compétition, dont l'actuel leader parlementaire et ancien astronaute Marc Garneau, l'ex-ministre Martin Cauchon et la députée de Vancouver Joyce Murray.

Mais la majorité des étoiles du PLC, comme l'ex-premier ministre du Nouveau-Brunswick Frank McKenna et l'ancien vice-premier ministre John Manley, et des députés actuels, tel le chef libéral par intérim Bob Rae, ont décidé de passer leur tour.

Le manque de personnalités connues dans la course a poussé des libéraux à chercher un champion capable de livrer une chaude lutte à Justin Trudeau.

Une campagne a été lancée sur Facebook pour convaincre Mark Carney, le gouverneur de la Banque du Canada, à se présenter même s'il a déclaré le printemps dernier ne pas être intéressé par cette proposition. Des rumeurs concernant une démarche similaire entreprise auprès du premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty, ont aussi circulé récemment.

Pour la présente course, le PLC a adopté un nouveau processus de sélection plus favorable aux inconnus puisqu'il élimine la nécessité d'avoir des ressources financières et une organisation importantes ainsi que le recours à la traditionnelle convention de délégués.

Cette fois-ci, tous les membres du parti, de même que quiconque prêt à s'enregistrer comme partisan libéral sans avoir à payer les frais d'adhésion, auront le droit de voter dans leur circonscription pour le candidat de leur choix. Les résultats seront pondérés afin de donner à chaque circonscription une importance égale.

Le montant de 75 000 $ exigé des candidats pour entrer dans la course, qui doit être payé en trois versements d'ici la mi-janvier, pourrait cependant contribuer à écarter un ou plusieurs concurrents moins connus.

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