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Sommet sur l'éducation : l'ASSÉ appellera à la mobilisation si elle est absente

Au Sommet ou dans la rue?
PC

MONTRÉAL - L'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) pourrait de nouveau battre le pavé dans l'éventualité où ses membres décideraient de faire l'impasse sur le Sommet sur l'éducation supérieure, promis par le gouvernement péquiste.

L'association étudiante, qui a pris le relais de la «dormante» CLASSE, a l'intention de diffuser «coûte que coûte» sa vision de l'éducation à la population.

L'ASSÉ appellera à la mobilisation si elle n'est pas du sommet, a indiqué son secrétaire aux relations externes, Jean-Michel Savard.

Le porte-parole assure que l'idée n'est pas d'éviter le débat, mais plutôt de trouver la meilleure façon de partager les points de vue des associations affiliées à l'ASSÉ.

Des représentants de l'ASSÉ ont eu droit à une rencontre d'environ une heure avec le ministre de l'Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, et son cabinet, une requête qui avait été faite au lendemain de la victoire du Parti québécois.

M. Savard a affirmé que le ministre a écouté les revendications de l'ASSÉ, mais qu'il est resté «avare de détails» quant à la position que défendra son parti au cours du sommet. M. Duchesne a confié vouloir compléter ses consultations avant de divulguer sa vision du sommet.

«De son côté, (M. Duchesne) ne nous a pas donné grand-chose. C'est donc difficile de juger de sa bonne foi. On va attendre d'avoir plus d'information avant de se prononcer là-dessus.»

Dans les prochaines semaines, les associations membres seront appelées à se prononcer en assemblée générale quant à une possible participation de l'ASSÉ au sommet.

L'ASSÉ n'avait pas pris part au «pseudo sommet» organisé par le Parti libéral en décembre 2010, qui était en réalité, selon elle, une «consultation sur la hausse des droits de scolarité». L'association prévient qu'elle pourrait encore briller par son absence si les conditions propices à une réflexion profonde ne sont pas remplies.

«On formule des demandes au gouvernement pour que le terrain soit favorable à notre participation. Il n'y a toutefois pas de prérequis pour qu'on participe (au sommet)», souligne M. Savard.

Questionné quant à l'effritement du front commun étudiant, M. Savard a déclaré que l'ASSÉ militait désormais seule mais qu'elle n'écartait pas la possibilité d'une nouvelle alliance étudiante.

L'ASSÉ a d'ailleurs convié toutes les associations locales du Québec à un rassemblement national étudiant, les 1er et 2 décembre, auquel les autres fédérations nationales, dont la FEUQ et la FECQ, ne prendront pas part. C'est à ce moment que les militants étudiants se consulteront sur «un consensus ou un non consensus» par rapport à la participation étudiante au sommet.

«On verra au rassemblement national étudiant s'il y a possibilité pour qu'on travaille ensemble», résume M. Savard.

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