QUÉBEC - Le gouvernement Marois veut pouvoir dégommer des élus municipaux qui sont la cible d'accusations.
Le gouvernement péquiste réagit ainsi aux multiples controverses dans le monde municipal, que ce soit à Laval, à Montréal, ou encore à Mascouche, ou une fois de plus, le maire Richard Marcotte ne s'est pas présenté en séance mardi soir.
Avant d'entrer à la réunion du conseil des ministres mercredi matin, le ministre des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault, a fait savoir que le gouvernement écarte actuellement la possibilité d'une mise en tutelle.
Il a reconnu que ses moyens sont limités, mais a ajouté que son ministère se penche sur différents scénarios qui seront proposés à l'Assemblée nationale. On examine actuellement l'hypothèse d'un mécanisme de suspension.
«Il y a beaucoup de possibilités, j'ai mis les fonctionnaires (...) à l'oeuvre très, très rapidement, a-t-il dit. Il est encore trop tôt pour vous dire sur quoi on va, mais il y a différents scénarios, (par exemple) possibilité de suspension, mais tout ça est à évaluer de façon très très sérieuse.»
M. Gaudreault a affirmé qu'il veut surtout ainsi «entendre le message de la population qui est frustrée», notamment à propos de ce qui arrive à Mascouche, mais il admet que la loi actuelle ne lui permet pas de faire grand-chose.
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