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La 22e édition du Black&Blue jusqu'au lundi matin au Palais des congrès

Danser au rhythme du 22e Black&Blue (PHOTOS)

MONTRÉAL - Homosexuel ou hétérosexuel? House, trance ou électronique? Australien, Français, Allemand ou Montréalais? Les DJs invités au 22e Festival Black & Blue feront bouger bien des gens dimanche soir, au cours d'un événement où seules les drogues et les relations sexuelles non protégées ne sont pas les bienvenues.

Quelque 7000 personnes sont attendues sur les planchers de danse des trois salles du Palais des congrès de Montréal aménagées pour l'événement.

De 21 h à 10 h, lundi matin, ces danseurs se déhancheront au nom de l’inclusion, du respect de la différence, de l’ouverture d’esprit, de la paix, de l’égalité, de l’altruisme et de l’amour, promet la Fondation Bad Boy Club Montréal (BBCM), qui organise l'événement.

Et si profits il y a, ceux-ci iront en partie à des organismes qui s'occupent des personnes atteintes du VIH/SIDA ou à des groupes communautaires gais et lesbiens de Montréal, à qui la fondation BBCM a remis 1,8 million $ depuis sa création, en 1991.

Nouveauté cette année, en plus des habituelles salles où less styles house, techno et lounge empliront l'espace, un troisième hall a été aménagé «pour que les gens se reposent en écoutant de la musique électronique "down tempo"», indique la directrice des communications de la Fondation BBCM, Caroline Rousse, qui affirme avoir déjà rencontré, depuis jeudi, de nombreux touristes venus à Montréal pour l'événement.

Elle assure par ailleurs que la Fondation travaille en étroite collaboration avec le Service de police de Montréal et le service de sécurité du Palais des congrès, et que tous les visiteurs seront fouillés afin d'éviter que des drogues soient admises sur les lieux. L'organisme SIDA Bénévoles Montréal sera également sur place pour distribuer des condoms et donner de l'information sur le VIH et le SIDA.

«Il n'y aura pas de relations sexuelles sur le site, mais on peut dire aux visiteurs: "n'oubliez pas, n'oubliez pas de vous protéger!"», dit Mme Rousse, non sans préciser que la transmission du virus du SIDA est encore fort préoccupante.

«Au début, quand on a créé le festival, les gens ne savaient même pas trop ce que c'était, le SIDA. Ça tombait comme des mouches autour de nous, on a perdu beaucoup d'amis dans les années 90», se rappelle-t-elle.

«Vingt ans plus tard, on est dépassé quand on voit qu'il y a des gens, surtout des jeunes, qui ne se protègent pas, même si on sait désormais ce que c'est, le SIDA. J'ai l'impression que plusieurs se disent qu'il n'y a rien là, que ça se traite. C'est pourtant très difficile de vivre avec le SIDA.»

La Fondation BBCM dit du Black & Blue qu'il est «une célébration et une reconnaissance du style de vie et de la culture unique de la communauté gaie». L'événement est ouvert à tous, et les organisateurs estiment que la moitié de la clientèle est hétérosexuelle.

«Les hétérosexuels sont évidemment les bienvenus, mais ils ne doivent pas être homophobes!», lance Mme Rousse, à la blague.

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