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Anonymous, le nouveau visage du cyber-piratage selon le SCRS

Anonymous, le nouveau visage du cyber-piratage selon le SCRS
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OTTAWA - Selon le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), le groupe Anonymous formé d'activistes non-identifiés sur le Net n'est pas qu'une épine dans la structure établie, mais le nouveau visage du cyber-piratage.

Depuis 2008, Anonymous a orchestré une série de manifestations controversées, largement publiées, et des attaques informatiques contre les gouvernements, les entreprises et autres institutions au nom de la liberté d'expression et de la libre utilisation d'Internet. Au cours de la dernière année, Anonymous s'en est pris particulièrement au capitalisme en appuyant ses détracteurs.

Selon un rapport rayé récemment de la liste de sécurité du SCRS, le piratage informatique existe depuis de nombreuses années, de même que l'activisme social. Toutefois, ce n'est que maintenant que sont réunies toutes les conditions permettant à ces protesta ires de se faire voir.

La Presse Canadienne a consulté une version déclassifiée d'une évaluation secrète du renseignement sur Anonymous faite en janvier et obtenue en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. Certaines parties du document ont été jugées trop sensibles pour être diffusées.

L'urgence de ce rapport est venue de la menace d'Anonymous, en novembre 2011, d'envahir le site de la Ville de Toronto et de le rayer d'Internet en représailles au geste des autorités municipales qui avaient expulsé les manifestants d'Occupons Toronto de leur campement.

Anonymous a fait les grands titres de l'actualité à plusieurs reprises plus tôt cette année en exigeant la démission du ministre de la Sécurité publique Vic Toews à la suite du dépôt d'un projet de loi accordant aux autorités policières la permission d'espionner dans la vie des internautes.

Au cours de la crise étudiante, des pirates se réclamant d'Anonymous s'étaient attaqués à des sites gouvernementaux.

Anonymous avait même mis en ligne une série de vidéos dans lesquels une voix féminine déguisée livrait des détails de la vie privée du ministre Toews.

Le rapport indique que la capacité de manoeuvrer partout sur la planète qu'offre Internet, l'accès facile à de nombreux outils gratuits d'attaque et la possibilité de se rencontrer virtuellement sur les réseaux sociaux ont facilité l'organisation de cyber-attaques par des pirates informatiques.

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