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Saison de la lecture : Stéphan Bureau nous invite à lire

Stéphan Bureau nous invite à lire
F. Raevens

L'automne se déroulera sous le signe des mots à Montréal. Grâce à la Saison de la lecture, petits et grands pourront s'adonner à une multitude d'activités portant sur le thème du livre, comme des ateliers d'écriture, des rencontres d'auteurs et des heures de contes. Stéphan Bureau, un lecteur assidu, a accepté d'agir à titre de porte-parole de l'événement, qui a pris son envol le 21 septembre, avec le Festival international de la littérature (FIL), et se conclura en même temps que le Salon du livre, le 19 novembre.

« La Saison de la lecture, c'est comme un chapiteau, un festival permettant de regrouper tous les événements qui ont lieu pendant l'automne, à Montréal, autour de la lecture et de la littérature », a expliqué l'animateur. « Et c'est aussi un prétexte pour attirer l'attention des gens sur ces outils démocratiques fabuleux que sont nos bibliothèques. Pour moi, ce sont comme des ambassades de la culture, qui sont assez bien fréquentées, mais qui pourraient l'être davantage. Les bibliothèques font partie de ce pourquoi on paie des taxes. Or, il m'est arrivé de pester contre le déneigement des rues, mais jamais contre la qualité de ma bibliothèque de quartier ! »

Pour faire redécouvrir au public ces lieux mythiques où s'entassent les bouquins, et où règne le silence, la Saison de la lecture permettra de se glisser dans les coulisses du Salon du livre et de fouiner dans les archives de la Grande Bibliothèque. Une façon, aux dires de Stéphan Bureau, de « revitaliser ces institutions auprès de ceux qui les fréquentent. »

Pas d'inquiétudes pour l'avenir

Se décrivant lui-même comme un « lecteur vorace », Stéphan Bureau traîne plusieurs centaines de titres dans sa liseuse de livres numériques. Malgré la place de plus en plus grande qu'occupent les nouvelles technologies dans nos vies, le communicateur ne craint pas pour l'avenir des ouvrages en papier. Pas plus qu'il ne considère que les médias sociaux constituent une menace pour les efforts des écrivains d'ici et d'ailleurs.

« Les liseuses n'excluent pas l'usage des bibliothèques, a-t-il nuancé. Aux États-Unis, on peut de plus en plus emprunter des livres électroniques, qui se suppriment automatiquement au bout de deux semaines. Mais, c'est sûr que, pour les librairies, c'est difficile. Elles doivent se repositionner pour continuer à vivre. L'objectif, c'est de faire lire, et d'entrer en contact avec la littérature ou d'autres genres, et ce, peu importe le support. »

« Et, en ce moment, on communique par écrit comme on ne l'a jamais fait à cause des réseaux sociaux. C'est certainement une très bonne chose. Mais il y a une différence entre suivre une page Facebook et entrer dans l'œuvre de quelqu'un. Je pense qu'on peut faire une hiérarchie. La littérature, souvent, demande à ce qu'on s'investisse davantage, tandis que les médias sociaux font qu'on devient extrêmement furtif et indiscipliné », a illustré celui qui termine actuellement L'art français de la guerre, d'Alexis Jenni, lauréat du Prix Goncourt 2011.

Pour en savoir davantage sur la Saison de la lecture, on consulte le www.saisondelalecture.com, ou encore la page Facebook de l'événement.

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