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Benoît Pelletier confirme qu'il ne tentera pas de succéder à Jean Charest

Benoît Pelletier confirme qu'il ne tentera pas de succéder à Jean Charest
Radio-Canada.ca

L'ancien ministre libéral Benoît Pelletier ne se lance pas dans la course à la direction du parti libéral du Québec. Pressenti comme un des candidats potentiels, il a confirmé lundi qu'il ne tentera pas de succéder à Jean Charest.

Le constitutionnaliste estimait l'aventure intéressante, mais il a choisi de ne pas plonger pour des raisons personnelles. « Ma conclusion est fondée sur le fait que je ne sens pas que c'est le bon moment pour moi. Si je m'étais présenté, j'aurais eu l'ambition de devenir le chef et non pas de faire belle figure », explique-t-il.

Benoît Pelletier soutient que la porte demeure ouverte à un éventuel retour en politique.

Député libéral de Chapleau en Outaouais pendant dix ans, M. Pelletier avait quitté la vie politique en 2008 pour des raisons familiales.

Au sein du gouvernement libéral, il avait notamment occupé les postes de ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes, ministre de la Francophonie et ministre des Affaires autochtones.

Depuis 2009, il est professeur titulaire à la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa.

D'autres candidats possibles

La semaine dernière, Radio-Canada a appris que l'ex-ministre libéral de la Santé Philippe Couillard avait l'intention de se lancer dans la course. Ce dernier n'a toutefois pas fait d'annonce officielle.

La ministre sortante du Travail, Lise Thériault, a pour sa part confirmé qu'elle ne se porterait pas candidate. Elle sera plutôt leader parlementaire adjointe de l'opposition officielle, au côté du chef par intérim du PLQ, Jean-Marc Fournier.

Parmi les autres personnes qui pourraient figurer dans la liste des prétendants à la succession de Jean Charest, soulignons les ministres sortants Raymond Bachand, Yves Bolduc et Pierre Moreau, ainsi que le député Pierre Paradis.

Benoît Pelletier estime de son côté que le parti libéral devrait prendre le temps nécessaire pour choisir son nouveau chef. Il ne voit aucune raison de se presser avant le prochain budget Marois, estimant que le chef intérimaire Jean-Marc Fournier peut très bien d'ici là assumer ses tâches de chef de l'opposition.

La véritable dernière course à la direction du Parti libéral du Québec remonte à 1983.

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