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30 vies: Jean-Philippe Perras, un acteur à surveiller

Jean-Philippe Perras, un acteur à surveiller
Courtoisie

Non seulement Jean-Philippe Perras a-t-il décroché un premier rôle dans 30 vies, quelques semaines après avoir gradué de l’École Nationale de Théâtre (ENT), mais l’acteur compte également développer une carrière de musicien avec son groupe Gustafson, qu’il décrit comme une rencontre entre Gainsbourg et The Strokes.

Se voyant comme l’électron libre d’une famille sans réel penchant pour la pratique artistique, Jean-Philippe Perras met du temps avant d’assumer son désir de devenir acteur ou musicien. Après un DEC en Arts et Lettres au Cégep de Granby, il part six mois en Europe et au Maroc pour se trouver. À son retour, il étudie deux ans en Animation et recherche culturelle à l’université, avant de réaliser qu’il ne veut pas organiser des événements, mais plutôt en faire partie. « Ça faisait trois ans que je cassais les oreilles de mes amis avec mon envie de faire du théâtre et ils m’ont finalement convaincu de faire mes auditions. Dieu merci, j’ai été accepté ! »

Grand, les cheveux châtain clair, les yeux brun-vert, le regard doux, Perras découvre à l’école qu’il a le casting du beau gentil jeune homme. Conscient de ses allures de jeune premier, il espère cependant développer des rôles variés et surprenants. « Je ne veux pas être limité à un seul type de personnage. Récemment, j’ai passé une audition pour jouer un ancien dealer tout croche et ça m’a fait triper. »

Sortant de l’ENT avec bien plus d’expérience sur les planches que devant la caméra, Jean-Philippe avoue avoir été intimidé lors de son audition pour 30 vies. « En télé, c’est important de savoir intérioriser ses émotions. Avec une caméra dans le visage, tout est une question de détails : le mouvement du sourcil, le regard, le coin de bouche.»

Le résultat est concluant puisqu’on lui confie le rôle de Francis Cousineau-Caron, professeur de sciences, fils du personnage d’Élise Gilbault et meilleur ami de celui de Benoit McGinnis. Avec de tels partenaires de jeu et un rôle si important, Perras affirme toutefois ne pas ressentir de pression. « Sur le plateau, on n’a tout simplement pas le temps d’angoisser. Je suis conscient de ma chance, mais l’émission ne repose pas sur mes épaules. » L’acteur dans la mi-vingtaine décrit Francis comme un bon gars qui aspire à un bonheur simple, après avoir été bouleversé par la séparation de ses parents. « C’est un garçon bienveillant qui s’est trouvé à jouer le rôle de père pour sa mère. Il n’approuve pas tous ses choix et n’hésite pas à la confronter. C’est un rapport mère-fils qu’on a très peu vu à la télévision. »

En plus d’apparaître au petit écran tous les jours cet automne, Jean-Philippe Perras espère que son talent résonnera bientôt dans nos oreilles.

Ayant découvert la guitare et le piano aux côtés de son ami Alex Nevsky, il prévoit lancer un démo avec le groupe Gustafson, qui a récemment participé à Vue sur la relève et aux Francouvertes. « Si je peux faire de la musique en parallèle de ma carrière de comédien, je serais comblé! »

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