Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB), Mario Beaulieu, accuse la division du vote souverainiste d'être la principale cause du résultat électoral de mardi soir, où le Parti québécois se retrouve à l'Assemblée nationale avec un gouvernement minoritaire.
Une situation décevante qui ne permettra pas d'imposer les changements nécessaires pour la protection de la langue française, dit-il
«Disons que c'est décevant comme résultat, a-t-il lancé d'entrée de jeu lors d"une interview au Huffington Post Québec. Sans un gouvernement majoritaire il sera impossible d'avoir les changements véritables pour une réforme du français.»
Malgré les résultats, Mario Beaulieu espère néanmoins que le gouvernement minoritaire péquiste aura le courage d'imposer une réforme du rôle de l'Office québécois de la langue française au cours de son mandat. «J'espère que le nouveau gouvernement va renforcir le rôle de l'Office québécois de la langue française, même s'il est minoritaire», espère-t-il.
Division du vote souverainiste
Par ailleurs, le président de la SSJB souligne qu'avec la victoire de Françoise David dans Gouin, co-porte-parole de Québec solidaire, il y a une voix de plus à l'Assemblée nationale en faveur de la souveraineté.
Malgré cette situation, il pense toutefois que la promotion de l'idée d'indépendance devra se faire dans la rue, auprès des associations civiles.
«Le résultat de mardi soir n'est pas une victoire pour la souveraineté, dit-il. Il va falloir que la société civile se prenne en main pour remettre la souveraineté de l'avant.»
«La division du vote souverainiste n'est pas seulement problématique, c'est aussi à cause de ça qu'on se retrouve avec un gouvernement minoritaire. Il faut aussi parler de la souveraineté en dehors des périodes électorales. C'est une des conclusions que je fais ce soir», a-t-il conclu.
INOLTRE SU HUFFPOST
