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Bruce Willis ne poursuivra pas Apple

Bruce Willis ne poursuivra pas Apple
AFP

BRUCE WILLIS VS. APPLE - Il ne faut pas toujours croire mot pour mot ce que racontent les tabloïds. Car l'histoire de Bruce Willis attaquant Apple pour que ses filles puissent hériter de sa bibliothèque iTunes est sans doute fausse.

La HuffPost avait rapporté lundi 3 septembre, l'information donnée par journal The Sun et le Daily Mail, reprise ensuite par TechCrunch, le Guardian, Forbes, Le Monde, ou Les Echos selon laquelle l'acteur américain souhaitait poursuivre la marque à la pomme parce que les conditions d'utilisation d'iTunes ne permettent pas à un client de transférer la propriété des contenus achetés d'un compte à un autre. Bruce Willis avait, racontait The Sun, très envie de léguer tous ses albums, morceaux et autres trouvailles dénichées sur le magasin en ligne à ses filles Rumer, Scout et Tallulah Belle. Afin de léguer ce patrimoine, il souhaitait attaquer Apple pour être reconnu "seul propriétaire" de sa bibliothèque iTunes.

Mais l'histoire, comme le fait justement remarquer un post de blog du quotidien britannique The Guardian, ne comporte aucune citation de Bruce Willis, ou même de son agent ou de son avocat. Certains journalistes, comme le spécialiste Technologies de la BBC, s'étaient aussi fait la même remarque: "L'histoire de Bruce Willis et d'Apple est plus vide qu'une permanente. Est-ce que quelqu'un a une source? Même le Sunday Times n'en précise pas" :

Et voilà donc que, lundi soir, la femme de Bruce Willis elle-même, Emma Heming-Willis, a démenti l'information, dans un tweet adressé à plusieurs journalistes : "Cette histoire est fausse" :

Voilà la rumeur dégonflée.

Mais d'où provient-elle? Le Guardian suggère qu'il pourrait s'agir d'une incompréhension d'un article du site Internet Marketwatch, qui parle de "estate and Wills", que quelqu'un aurait pu malencontreusement lire "Estate and Willis" ("l'agent de Willis"). Mais ce n'est qu'une hypothèse, et un peu tirée par les cheveux.

Quelle que soit l'explication, si cette information a été reprise par les médias du monde entier, c'est avant tout car elle soulève un vrai problème: celui de la transmission des fichiers numériques et des données personnelles à la mort d'un individu.

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