Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Une première pelletée de terre pour l'amphithéâtre de Québec (PHOTOS)

Tous avec vos pelles pour une première pelletée de terre! (PHOTOS)
Shutterstock

QUÉBEC - À la veille des élections générales, une première pelletée de terre symbolique a réuni quelque 20 000 personnes, lundi, sur le site du futur amphithéâtre multifonctionnel de Québec.

Plus tôt, une marche d'un peu plus de deux kilomètres entre le Carrefour Soumande et le site du «futur Colisée» s'est déroulée dans une ambiance festive. La très grande majorité des marcheurs étaient vêtus de bleu, couleur à laquelle étaient associés les défunts Nordiques de la Ligue nationale de hockey (LNH).

Sans aborder de façon explicite le dossier du retour de la LNH à Québec, le maire Régis Labeaume a expliqué à quel point il avait déploré le départ des Nordiques en 1995. Il a ajouté que le projet du nouvel amphithéâtre constitue un symbole de fierté pour les gens de la région.

«Pour paraphraser quelqu'un qu'on a bien connu et qu'on a aimé: peut-être qu'on est quelque chose comme une grande ville», a lancé M. Labeaume, en référence au célèbre «On est peut-être quelque chose comme un grand peuple» de l'ancien premier ministre du Québec René Lévesque, lors de l'élection du Parti québécois en 1976.

«On est à peu près les seuls qui pensent qu'il n'y a pas de limites à ce qu'on peut faire à Québec. Si 'la fierté a une ville', cette ville-là s'appelle Québec», a poursuivi le maire de Québec sur un ton triomphant, en référence cette fois à un ancien slogan publicitaire de la Ville de Montréal.

Plusieurs artistes devaient ensuite monter sur scène, dont Kevin Parent, David Usher, Jean-Pierre Ferland et Martin Deschamps. D'anciens joueurs des Nordiques, dont Peter Stastny, son frère Marian et Michel Goulet ont également fait des apparitions.

Le chef libéral Jean Charest et son adversaire péquiste Pauline Marois, à leur dernier jour de campagne en vue du scrutin général de mardi, ont profité de l'événement pour courtiser les électeurs. M. Charest est également revenu sur ses propos émis la veille et laissant entendre qu'un gouvernement péquiste nuirait aux chances d'un retour de la LNH dans la Vieille-Capitale.

Rencontré sur place, le comptable Mario Bédard, instigateur du projet «J'ai ma place» — qui vise à financer une partie des coûts d'un nouvel amphithéâtre de 400 millions $ —, a contredit l'analyse de M. Charest.

«Je ne comprends pas ce point-là: le gouvernement a contribué à la construction du building mais le club de hockey, c'est une entreprise privée. C'est Québecor qui va l'acheter, pas le gouvernement», a lâché M. Bédard. «C'est un discours pessimiste qui date de 1995.»

De la scène, M. Labeaume, lui, a remercié les deux politiciens.

«Il y a quelqu'un qui ouvrait son carnet de chèques, qui a décidé qu'il payait la moitié de l'amphithéâtre; merci au premier ministre Jean Charest!», a-t-il lancé. En référence à Mme Marois, il a ajouté que quelqu'un d'autre avait «payé très cher» son appui à la loi 204 sur l'attribution de la gestion du futur amphithéâtre à Québecor, car ce soutien a bien failli faire exploser le PQ en 2011, suite à la défection de députés qui y étaient notamment opposés.

«Je regrette encore, je m'excuse encore pour le trouble qu'on lui a donné; Pauline Marois!», a lancé le maire, toujours aussi enthousiaste, faisant notamment référence au fait que plusieurs «pelleteurs» arborant le chandail des Nordiques avaient accueilli plus tôt lundi la chef péquiste avec des huées et en criant «Canada! Canada!».

En entrevue à La Presse Canadienne, Mario Bédard a soutenu que les travaux de construction débuteront véritablement dans une dizaine de jours. Il a rappelé que le projet est ficelé depuis un an grâce au financement du gouvernement québécois, de la Ville de Québec et de la société Québecor.

INOLTRE SU HUFFPOST

Julie Snyder parle à Régis Labeaume

Première pelletée de terre

Chris Simon contre Patrick Roy

Souvenirs des Nordiques de Québec

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.