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L'Impact récolte une importante victoire de 3-0 face à D.C. United

L'Impact pourra participer aux séries
D.C. United's Brandon McDonald, right, walks by as players from the Montreal Impact celebrate after Patrice Bernier scored during second half MLS soccer action in Montreal, Saturday, Aug. 25, 2012. (AP Photo/The Canadian Press, Graham Hughes)
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D.C. United's Brandon McDonald, right, walks by as players from the Montreal Impact celebrate after Patrice Bernier scored during second half MLS soccer action in Montreal, Saturday, Aug. 25, 2012. (AP Photo/The Canadian Press, Graham Hughes)

MONTRÉAL - L'Impact de Montréal ne dérougit plus. Le onze montréalais a remporté un cinquième match consécutif, un sixième sur sa pelouse, quand il a signé un important gain de 3-0 contre D.C. United, samedi, devant une salle comble de 20 011 spectateurs au stade Saputo.

Cette victoire lui permet de s'approcher à un seul point de D.C. United (12-9-4) et surtout, du cinquième et dernier rang donnant accès aux séries dans l'Est. La formation subit ainsi un sixième revers sur les pelouses adverses. Son dernier succès loin du R.F.K. Stadium remonte au 5 mai dernier, à Toronto.

Les gros noms de l'Impact (12-13-3) se sont de nouveau mis en évidence dans cette rencontre: Marco Di Vaio (24e), avec son troisième de la campagne, et Patrice Bernier, son huitième, sur penalty, à la 50e, et son neuvième dans les arrêts de jeu ont fourni les buts des locaux et ont été de la majeure partie des constructions offensives dangereuses de l'équipe.

Avec son doublé, Bernier, qui a aussi récolté une aide, devient le premier joueur de l'Impact à réussir l'exploit en MLS.

Difficile de dire si la chaleur accablante ou l'heure hâtive du match — ou une combinaison des deux — a embêté l'Impact, mais une chose est certaine, il a été complètement embouteillé dans son territoire pendant les 20 premières minutes, ne semblant pas capable d'aligner trois passes. Le dernier tiers du terrain lui semblait inaccessible et déjà, Di Vaio s'était rendu coupable de quatre hors-jeux sur des ballons profonds.

«On voulait dicter un rythme rapide, mais on semblait incapables de le faire, a indiqué l'entraîneur-chef Jesse Marsch. On ne peut pas recréer une chaleur accablante comme celle d'aujourd'hui. Ça prend un certain temps à s'habituer. Nos jambes et nos poumons ont mis une trentaine de minutes à trouver leurs repères. Le but de Marco a sûrement aidé.»

Effectivement. Le onze montréalais a toutefois fait preuve d'opportunisme, profitant de sa première incursion sérieuse — son seul tir de la première demie — pour s'inscrire à la marque. Après une remise de touche de Lamar Neagle profondément en zone de United, Bernier a repéré Di Vaio dans la surface. Sûrement par habitude, la défensive des visiteurs a semblé cesser de jouer, mais l'Italien était bien en jeu et son tir enroulé n'a laissé aucune chance à Bill Hamid.

«Ce très bon but nous a calmés, nous a donné un second souffle», a ajouté Marsch.

L'Impact ratera une belle occasion à la 37e, quand l'équipe a obtenu un coup franc dans le coin du terrain. Di Vaio a centré un ballon bas, mais personne n'a pu lui toucher. Les deux clubs sont donc rentrés au vestiaire sur la marque de 1-0.

La formation montréalaise est revenue sur le terrain dans une forme tout à fait différente et sa combativité lui a permis d'obtenir un neuvième penalty cette saison, la bousculade d'Emiliano Dudar à l'encontre de Collen Warner dans la surface étant jugée trop rude par l'officiel Matthew Foerster. Une décision sévère, certes, mais l'Impact n'a pas bousillée pareille chance. Bernier a trompé Hamid d'un tir bas à gauche pour faire 2-0. L'Impact est parfait en penaltys jusqu'ici en MLS.

United a bien tenté de forcer le jeu par la suite, faisant entrer Chris Pontius (58e), son meilleur buteur, et Dwayne De Rosario (61e), mais en vain. L'Impact était alors bien en selle et s'est montré intraitable, particulièrement son gardien Troy Perkins, qui a stoppé un tir à bout portant de Marcelo Saragosa à la 77e.

«Nous avons été un peu surpris en voyant leur onze partant, a admis Marsch. Mais en même temps, à leur troisième match en huit jours, nous savions aussi qu'ils allaient avoir les jambes très lourdes. Je crois que leur stratégie était de mettre une équipe sur le terrain qui pourrait nous contenir pendant un certain temps, 45 ou 60 minutes, pour ensuite faire entrer leurs gros canons et tenter de soutirer un résultat favorable.

«Ce n'est pas tellement différent de la stratégie que nous avons utilisée quand nous avons joué notre deuxième match chez eux et que nous étions aux prises avec de nombreuses blessures. Nous avions reçu tellement de critiques pour cette défaite de 3-0, mais c'est difficile d'arriver à l'étranger par un temps pareil et de sortir avec un bon résultat. Je leur donne beaucoup de crédit.»

Bernier a mis un point d'exclamation sur cette rencontre dans les arrêts de jeu, transportant le ballon presque d'un bout à l'autre du terrain avant de déjouer Hamid, pris à contre-pied après que le ballon ait touché le défenseur devant lui. Le milieu montréalais avait raté une superbe occasion quelques instants plus tôt. Il n'allait pas en rater une deuxième.

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