Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le kayakiste Mark de Jonge remporte le bronze aux Jeux de Londres

Le kayakiste Mark de Jonge remporte le bronze aux Jeux de Londres
WINDSOR, ENGLAND - AUGUST 11: Bronze medalist Mark de Jonge of Canada kisses his medal during the medal ceremony for the Men's Kayak Single (K1) 200m Canoe Sprint on Day 15 of the London 2012 Olympic Games at Eton Dorney on August 11, 2012 in Windsor, England. (Photo by Alexander Hassenstein/Getty Images)
Getty Images
WINDSOR, ENGLAND - AUGUST 11: Bronze medalist Mark de Jonge of Canada kisses his medal during the medal ceremony for the Men's Kayak Single (K1) 200m Canoe Sprint on Day 15 of the London 2012 Olympic Games at Eton Dorney on August 11, 2012 in Windsor, England. (Photo by Alexander Hassenstein/Getty Images)

WINDSOR, Royaume-Uni - Le kayakiste canadien Mark de Jonge a remporté la médaille de bronze au K-1 200 mètres, samedi, aux Jeux olympiques de Londres.

Le Britannique Ed McKeever, médaillé d'argent aux championnats du monde l'année dernière et ex-champion du monde, a gagné l'or en 36,246 secondes. Le Britannique est surnommé «le Usain Bolt du bassin».

L'Espagnol Saul Craviotto s'est emparé de l'argent en 36,540, devant de Jonge, de Halifax, qui a franchi la distance en 36,657.

De Jonge avait remporté ses vagues en préliminaire (35,396) et en demi-finale (35,595), vendredi, pour se qualifier pour la finale lors de la dernière journée des épreuves de canoë-kayak à Eton Dorney.

«Je suis tellement heureux d'avoir gagné une médaille. C'est incroyable, a confié de Jonge.

«Je n'étais pas nerveux ou anxieux. J'étais simplement habité de sensations positives et je savais que c'était bon signe pour la course.»

McKeever, qui avait également gagné ses deux vagues précédentes, avait inscrit le meilleur chrono, vendredi, en 35,087.

De Jonge avait un drapeau canadien signé par les membres de son club de canoë-kayak Maskwa sur ses épaules lorsqu'il a rencontré les médias après l'épreuve.

Son rêve olympique a presque été anéanti au mois d'avril lorsqu'il s'est fracturé un doigt.

Le musclé athlète a échappé un haltère sur sa main lorsqu'il a perdu l'équilibre pendant un entraînement en Floride. Il s'agissait d'une petite fracture et l'os n'était pas déplacé.

Mais à l'époque, il a craint de rater les Jeux de Londres. Cette perspective était d'autant plus douloureuse pour lui qu'il avait quitté le sport après son échec de mériter sa place au sein de l'équipe canadienne aux Jeux de Pékin.

De Jonge se concentrait sur sa carrière d'ingénieur quand l'entraîneur Fred Jobin l'a convaincu d'effectuer un retour à la compétition en 2010, identifiant l'épreuve du 200 mètres nouvellement admise aux Jeux olympiques.

Cette distance est disputée aux championnats du monde depuis plus d'une décennie.

«Tout peut arriver, a commenté Jobin de l'épreuve de 200 mètres. Une petite erreur peut faire la différence.»

De Jonge a ajouté qu'il est revenu pour une chose: «la sensation d'une course parfaite: le chrono, mesuré en secondes et en fractions de seconde, quand l'effort de plusieurs années d'entraînement et de préparation portent ses fruits.»

De Jonge avait initialement qualifié la place du Canada au K-1 200 mètres grâce à sa sixième position aux championnats du monde l'an dernier.

Sa fédération a retardé la tenue des sélections nationales pour déterminer l'identité de l'athlète qui disputerait l'épreuve jusqu'à sa guérision. En juin, il a gagné la dernière place au sein de l'équipe canadienne de canoë-kayak en défaisant son coéquipier Richard Dober fils. Il a alors réalisé la meilleure performance mondiale officieuse en 33,804 secondes.

Ce chrono n'a pas été homologué puisqu'il ne s'agissait pas d'une compétition internationale.

De Jonge, qui a commencé le kayak à l'âge de 13 ans, était en pays de connaissance au bassin olympique. Il a remporté une médaille de bronze lors d'une compétition à Eton Dorney en septembre dernier.

Diplômé de l'université Dalhousie, de Jonge est actuellement en congé autorisé de Stantec, un firme d'ingénieurs-conseils.

Dans la finale en K-2 200 mètres, Hugues Fournel, de Lachine, et l'Ontarien Ryan Cochrane se sont classés septième de l'épreuve remportée logiquement par les Russes Yury Postrigay et Alexander Dyachenko.

INOLTRE SU HUFFPOST

Des feux d'artifice au-dessus du stade

Cérémonie d'ouverture des JO

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.