MONTRÉAL - Le politicien qui est parvenu, il y a près de 25 ans, à ébranler la fidélité habituelle des anglophones du Québec pour le Parti libéral (PLQ), les invite à considérer cette année d'appuyer la Coalition avenir Québec (CAQ).
Robert Libman croit qu'un tel choix pourrait être bénéfique pour l'avenir du Québec.
En 1989, alors qu'il venait de prendre la direction du Parti Égalité, Robert Libman a été élu député à l'Assemblée nationale en compagnie de trois autres candidats de son parti: Richard Holden, Neil Cameron et Gordon Atkinson. Cependant, seul M.Cameron a terminé son mandat sous la bannière du parti.
Le Parti Égalité misait beaucoup sur la défense des droits des anglophones au Québec mais depuis cette élection de 1989, ceux-ci ont très majoritairement redonné leur appui au PLQ.
Aux dernières élections générales, le taux de participation au vote dans certaines circonscriptions anglophones a été très faible.
La semaine dernière, le chef libéral, Jean Charest, a affirmé que les électeurs qui s'abstenaient de voter ou qui appuyaient la CAQ augmentaient le risque de tenue d'un référendum sur la souveraineté du Québec.
Cette théorie irrite Robert Libman. Il invite Jean Charest à cesser de brandir des scénarios de peur.
Robert Libman accuse aussi le Parti libéral d'avoir abandonné les anglophones du Québec.
Après avoir dirigé le Parti Égalité de 1989 à 1993, Robert Libman a été successivement maire de Côte-Saint-Luc, sur l'île de Montréal, et membre du comité exécutif de la Ville de Montréal, jusqu'en 2005.
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