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Portugal. The Man à Osheaga : Un retour à l'époque où tout était beau (ENTREVUE/PHOTOS)

Portugal. The Man à Osheaga : Un retour à l’époque où tout était beau (ENTREVUE/PHOTOS)
Festival Osheaga

Avec plus d'un album par an depuis ses débuts en 2006, il était bien temps que le nom Portugal. The Man parvienne aux oreilles des Montréalais. Déjà, avec la sortie du plus récent In the Mountain In the Cloud (2011), le quatuor originaire de l'Alaska et de l'Oregon faisait quelque peu écho par chez nous... En concert samedi pour cette deuxième journée du festival Osheaga, Portugal. The Man a donc pu conquérir de nouveaux fans, envoûtés par la chaleur, les mélodies «flower-power» et les improvisations rock proposées par le groupe avec densité.

Le Huffington Post Québec s'est entretenu avec John Baldwin Gourley (voix) et Kyle O'Quin (keyboards) tout juste après leur performance sur la scène de la rivière. Les deux membres étaient d'un naturel inégalé, leur enthousiasme à l'idée d'être chez nous semblait bien présent !

Q. Il s'agit de votre première à Osheaga ! Comment vous sentez-vous ?

R. Kyle : «C'est juste incroyable !»

John : « Vraiment ! Cela faisait quand même longtemps que l'on espérait venir à Montréal. Et le concert était super ! Difficile de dire si c'était bon, je ne peux pas regarder le spectacle en vidéo (rires) mais j'ai eu un excellent ''feeling'' ! Je suis calme, je suis surpris ! Je me sens bien !»

Q. Pourquoi avoir choisi le nom de groupe Portugal. The Man alors que vous êtes pour certains originaires de l'Alaska ?

R. John : «Toute cette histoire, c'est d'abord un peu parce que nous sommes des grands fans de Bowie et des Beatles... Cela fait un peu penser à quand David Bowie a créé Ziggy Stardust en fait. Il fallait que le premier nom représente tout le groupe ! Qu'un nom simple puisse inclure tout le monde, comme un territoire ! Dans un pays, c'est comme si les gens ne forment qu'une seule voix pour le monde...»

Q. Et pourquoi pas Alaska. The Man ?

R. John : « (Rires) Beaucoup s'identifient à l'endroit où ils grandissent ! Les gens font toujours ça en fait ! Toujours... Mais, quand on y pense, ça sonne bien en bouche, Portugal. The Man ! Au son, ça sonne bien pour nous ! Mais j'adore l'Alaska ! C'est mon endroit favori, numéro 1 à travers le monde ! »

Q. Retournez-vous souvent en Alaska ?

R. John : «J'aime revenir dans ma ville natale quand je le peux ! Aller aux endroits où mes amis du secondaire se trouvent ! Aller me montrer un peu, faire mon «show off» ! (Rires) Nooon ! Ce n'est pas vrai du tout haha ! Je déteste ça, je ne ferais jamais ça (rires). »

Q. Votre album In the Mountain In the Cloud reçoit d'excellentes critiques à travers le monde et vous avez gagné énormément de fans avec cet album, alors que vous avez pourtant sorti plusieurs autres albums dans le passé. Comment expliquez-vous cela ?

R. John : «Le transfert de boîte pour Atlantic Records est peut-être la façon la plus simple d'expliquer tout ça, mais en même temps, nous sommes toujours en tournée et je crois que les gens nous connaissent aussi pour cette raison. Nous avons plus de 1000 concerts à notre actif en tant que groupe ! On fait beaucoup de spectacles, on prend que très peu de pauses ! Et on enregistre aussi le plus que l'on peut. D'en faire beaucoup, cela nous a en quelque sorte préparé à monter la marche et à se joindre à un label majeur.

De manière générale, ce n'est pas comme si on s'attendait à cela, mais je crois que l'on peut se dire très chanceux que tout cela (changement de label et succès), soient arrivés.»

Q. Votre succès pourrait-il aussi être attribuable au fait que cet album est vraiment différent des précédents ?

R. John : « J'ai détesté faire cet album ! Absolument ! (Rires) Mais c'est peut-être ce qui fait que c'est un bon album ! Peut-être qu'à l'intérieur de moi, c'était la pire chose et que j'étais trop neveux ou je ne sais pas ! Mais vrai que tout le monde se sentait vraiment flotter quand on a terminé les trois dernières chansons à Seattle ! On avait hâte que cela sorte de nous ! Je pense que je m'en remettrai jamais de cet album, mais bon!

Q. Vous écrivez énormément en temps normal, mais cette année votre tournée a pris beaucoup d'ampleur. Continuez-vous à créer autant de matériel ?

R. Kyle : «On ne pense pas sortir quelque chose pour le moment, mais on a tout de même enregistré différentes pièces ! Chaque fois qu'un artiste fait un album, il faut aussi que le suivant soit meilleur... Il faut progresser !»

John : «Je vais impressionner en disant ça ! Tous les groupes de musique disent ça, mais je pense que le prochain album sera le meilleur album au monde (rires)! J'ai vraiment le meilleur pressentiment par rapport à cet album !»

Q. Vous êtes très inspirés des Beatles et de groupes britanniques, avez-vous des inspirations plus locales ? Des gens qui vous ont marqué dans vos régions natales ?

R. John : « Pas vraiment ! Plus jeune, c'était vraiment les Beatles ! Je dirais à 90% ! Autrement, plus tard, j'ai aussi écouté ce qu'il y avait à la radio ; Blink 182, Nirvana, Oasis, même le top 40 ! Et c'est étrange, mais surtout en écoutant Oasis, j'ai réalisé que personne ne pourrait un jour faire mieux que les Beatles. Mais...on va toujours continuer d'essayer !(rires) »

L'album In the Mountain In the Cloud est actuellement disponible sur iTunes. Visitez le site Web de la formation, ici.

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