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Syrie: Damas sous contrôle total de l'armée régulière

Un contrôle total de l'armée
Syrian anti-regime protesters shout slogans during a demonstration in the northern city of Aleppo on August 3, 2012. Shells rained down on rebel positions in Aleppo ahead of a UN vote to deplore both the Syrian regime's use of heavy arms and world powers for failing to agree on steps to end the conflict. AFP PHOTO/AHMAD GHARABLI (Photo credit should read AHMAD GHARABLI/AFP/GettyImages)
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Syrian anti-regime protesters shout slogans during a demonstration in the northern city of Aleppo on August 3, 2012. Shells rained down on rebel positions in Aleppo ahead of a UN vote to deplore both the Syrian regime's use of heavy arms and world powers for failing to agree on steps to end the conflict. AFP PHOTO/AHMAD GHARABLI (Photo credit should read AHMAD GHARABLI/AFP/GettyImages)

Les combats entre les forces syriennes et les rebelles s'intensifient à à Damas. La capitale de la Syrie est désormais sous le contrôle total de l'armée régulière après la récupération du quartier de Tadamoun dans le sud de la ville.

« Nous avons nettoyé tous les quartiers de Damas, de Midane à Mazzé, Qadam, Hajar al Aswad et Tadamoun », a affirmé le général responsable des opérations dans ce dernier quartier totalement désert et dévasté samedi, alors qu'il le faisait visiter aux journalistes.

La reprise de cette zone de la capitale syrienne, où vivent de nombreux Palestiniens, a été confirmée par l'opposition. « L'Armée syrienne libre (ASL) s'est retirée de Tadamoun mais ses membres sont présents dans toute la capitale où ils mènent des attaques ciblées avant de disparaître », a témoigné Lena al-Chami, une opposante du régime jointe par l'AFP.

« La situation à Damas est excellente et stable. Il n'y a plus de présence de groupes armés, à l'exception de quelques individus qui se déplacent d'un endroit à un autre pour prouver qu'ils existent », a en revanche affirmé l'officier supérieur qui a refusé de donner son identité aux journalistes qui l'accompagnaient.

À Yalda, un quartier mitoyen, dans une décharge publique, une journaliste a vu une quinzaine de corps, dont certains brûlés ou mutilés. « Ce sont des habitants du quartier qui ont été kidnappés et liquidés par les groupes armés », a expliqué le général, relayé par l'agence officielle Sana, qui a qualifié ces meurtres de « massacres horribles ».

Des Iraniens enlevés près de Damas

Quarante-huit pèlerins iraniens ont été enlevés dans la région de Damas par des « groupes terroristes armés », a indiqué le consul général d'Iran en Syrie, Majid Kamjoo, sur les ondes de la télévision d'État iranienne.

Le groupe venait de quitter son hôtel et se rendait à la mosquée Saïda Zeinab, située dans la banlieue de la capitale syrienne. Des hommes armés les auraient alors enlevés, selon les informations communiquées par l'ambassade d'Iran à Damas, qui cherchait à en savoir plus « avec la coopération des autorités syriennes ».

Plus tôt dans la journée, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) rapportait un bombardement « d'une intensité jamais atteinte », mené par l'armée de Bachar Al-Assad contre les rebelles dans la capitale, alors que le siège de la télévision d'État avait été attaqué à Alep, considérée comme le poumon économique de la Syrie.

Selon l'OSDH, les rebelles ont lancé leur assaut contre le bâtiment de la télévision dans la nuit de vendredi à samedi aux moyens d'explosifs posés autour de l'immeuble avant de battre en retraite sous les tirs de l'aviation.

L'assaut a été confirmé par l'agence gouvernementale Sana, qui a évoqué une attaque terroriste.

De violents accrochages ont également été signalés dans les quartiers de Salaheddine et Seif al-Dawla, dans l'ouest d'Alep. Les rebelles affirment contrôler la moitié de la ville.

Selon l'OSDH, 13 personnes ont péri à Lattaquié (nord-ouest), à Deir Ezzor (est) et dans la province de Damas.

Vendredi, plus d'une centaine de personnes avaient trouvé la mort alors qu'une autre résolution de l'Assemblée générale de l'ONU adoptée par une soixantaine de pays, dont les États-Unis et les Européens, condamnait le bombardement des villes rebelles par l'armée syrienne et l'inaction du Conseil de sécurité.

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