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Une nouvelle étape vers la réalisation du projet du bas Churchill

Le projet hydroélectrique du bas Churchill va de l'avant
PA

La société d'énergie de Terre-Neuve-et-Labrador, Nalcor, a maintenant une entente détaillée avec l'entreprise privée Emera, de la Nouvelle-Écosse, pour la réalisation du projet hydroélectrique de Muskrat Falls.

Les gouvernements de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador ont annoncé, mardi matin, les détails de cet accord.

Il s'agit d'une entente de 35 ans pour la production d'électricité sur le bas du fleuve Churchill, au Labrador, ainsi que pour le transport du courant jusqu'à Terre-Neuve et la Nouvelle-Écosse.

La Nouvelle-Écosse recevra 20 % de cette énergie parce qu'elle participe au financement du projet à hauteur de 20 %. Le ministre de l'Énergie, Charlie Parker, souligne qu'avec cette énergie renouvelable, sa province va réduire sa dépendance au charbon et stabiliser ses tarifs d'électricité pendant 35 ans.

Jerome Kennedy, ministre des Ressources naturelles de Terre-Neuve-et-Labrador, explique que le câble sous-marin donnera à sa province un accès aux marchés des Maritimes et de la Nouvelle-Angleterre, où il espère obtenir un prix concurrentiel pour l'énergie produite au Labrador.

L'investissement total était estimé à 6,2 milliards de dollars en novembre 2010, lorsque le projet a été annoncé. Ce coût risque toutefois d'augmenter. Une nouvelle estimation des coûts sera rendue publique cet automne dans les deux provinces.

La garantie de prêt promise par le gouvernement fédéral fait toujours l'objet de négociations et elle va se matérialiser, selon les provinces.

Nalcor et Emera affirment que l'entente est une étape nécessaire à un examen en Nouvelle-Écosse et à une décision à Terre-Neuve-et-Labrador sur la sanction du projet.

Le projet est au coeur d'un débat parfois houleux à Terre-Neuve-et-Labrador. Le gouvernement le présente comme étant sensé et faisable. Des détracteurs affirment au contraire qu'il est trop risqué et trop motivé par des raisons politiques. D'autres intervenants se demandent s'il s'agit réellement de la meilleure option pour répondre aux besoins énergétiques de la province.

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