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Faute d'acheteur, le dernier espoir de sauver Aveos s'envole en fumée

C'est la fin d'Aveos
PC

MONTRÉAL - Le dernier espoir de sauver les activités d'Aveos vient de s'envoler: aucun acheteur n'a montré d'intérêt pour reprendre le centre d'entretien de moteurs d'avions de l'entreprise, situé à Montréal.

Dans un rapport déposé mercredi devant la Cour supérieure du Québec, le chef de la restructuration d'Aveos, Jonathan Solursh, a indiqué que malgré un report de la date-butoir, il n'a reçu aucune offre d'achat pour le centre d'entretien de moteurs.

Le ministre québécois du Développement économique, Sam Hamad, fondait pourtant de grands espoirs sur des rencontres avec des investisseurs potentiels qui devaient avoir lieu plus tôt ce mois-ci dans le cadre du salon aéronautique de Farnborough, au Royaume-Uni. Parmi ceux-ci, on comptait notamment les entreprises allemandes Lufthansa Technik et MTU Aero Engines.

Les raisons invoquées pour ne pas racheter les installations d'Aveos sont nombreuses, a noté M. Solursh. D'abord, il existe une capacité excédentaire à l'échelle mondiale dans ce secteur. De plus, le centre de Montréal est spécialisé dans des moteurs plus anciens, il est trop grand pour les besoins, et il nécessite d'importants investissements.

Le contrôleur d'Aveos demande donc au tribunal de confier à la firme Maynards la tâche de liquider l'équipement et les stocks du centre d'entretien de moteurs d'Aveos, et d'autoriser la mise en vente du bâtiment.

À la fin juin, le contrôleur avait déjà demandé à la cour d'approuver la vente en pièces détachées de la division de maintenance d'avions d'Aveos. Aucune entreprise n'avait non plus souhaité reprendre ces activités.

De la même façon, les actifs de la division d'entretien des trains d'atterrissage et des autres composants d'avions seront vendus aux plus offrants.

Aveos est l'ancienne division des services techniques d'Air Canada (TSX:AC.B). Sa faillite, en mars, a entraîné la perte de 2600 emplois au Canada, dont 1800 à Montréal.

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