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Un nouveau projet de recherche pancanadien sur le cancer de la prostate

Un nouveau projet de recherche sur le cancer de la prostate
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Le Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) et l'Institut de recherche Terry Fox (IRTF) ont annoncé mercredi la création d'un important projet de recherche pancanadien sur le cancer de la prostate.

Le projet de recherche, sous la direction du CHUM, vise à identifier des biomarqueurs qui permettront de déterminer si le cancer nécessite une intervention rapide ou non.

« Au cours des quatre prochaines années, le groupe de recherche travaillera à identifier de nouveaux moyens pour déterminer quels types de cancer de la prostate nécessitent un traitement immédiat », explique le CHUM dans un communiqué. Il visera aussi à « mieux prédire quels patients présentent un risque de rechute de leur cancer après le traitement », qu'il s'agisse d'une chirurgie ou d'une radiothérapie.

Le projet de recherche mettra en commun les travaux de chercheurs de plusieurs hôpitaux et universités du Québec, de l'Ontario et de la Colombie-Britannique. Ceux-ci contribueront aux études de diverses façons, notamment en fournissant des échantillons cliniques et des données provenant de patients ayant subi un traitement, et également de patients sous surveillance active, précise le CHUM.

Le projet de recherche, financé à la hauteur de 3,5 millions de dollars par l'IRTF et de 500 000 $ par le Partenariat canadien contre le cancer, se poursuivra jusqu'en mars 2016.

Surtraitance

Selon de Dr Fred Saad, le seul biomarqueur utilisé ne permet pas d'évaluer si un cancer est réellement agressif. Cette lacune entraîne une tendance à traiter les cancers de la prostate avec des chirurgies qui comportent des risques de dysfonctions érectiles et d'incontinence et qui pourraient être évitées.

Le Dr Saad ne croit toutefois pas qu'il faille cesser le dépistage précoce de cette maladie. « Si on arrête de dépister, on risque d'avoir certains cancers potentiellement guérissables qui vont arriver trop tard, quand on ne pourra plus les guérir, » affirme-t-il en entrevue.

Le cancer de la prostate est la troisième cause de mortalité liée au cancer chez les Canadiens, selon le CHUM.

Il s'agit du cancer le plus fréquemment diagnostiqué au Canada.

Aujourd'hui, trois hommes atteints sur quatre présentent une forme non mortelle de la maladie.

Avec des reportages de Caroline Jarry

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