Le président tunisien Mancef Marzouki, en visite à Paris, a déclaré mardi qu'il pouvait "garantir" à l'ancien président Ben Ali, qui a fui son pays pour l'Arabie Saoudite lors de la révolution de janvier 2011, "sa sécurité physique" et "un procès équitable".
M. Marzouki a également affirmé que les Tunisiens ne voulaient pas "une partie" des avoirs tunisiens en Suisse comme l'a proposé lundi M. Ben Ali mais voulaient "le tout", lors d'une conférence de presse commune avec François Hollande. Celui-ci a assuré que Paris allait aider la Tunisie à récupérer ses avoirs "captés" par le clan Ben Ali.
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