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La «Ste-Cath» et l'ambiance, grandes vedettes du Festival de jazz de Montréal

La «Ste-Cath» et l'ambiance, grandes vedettes
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MONTRÉAL - Des gros noms, du beau temps et une «Ste-Cath» toute neuve: tous les ingrédients étaient réunis pour faire de ce 33e Festival international de jazz de Montréal (FIJM) un véritable succès, se réjouissent les organisateurs.

Comme il en a l'habitude depuis un certain nombre d'années, le FIJM a attiré son lot de grosses pointures, dont James Taylor, Liza Minnelli, Janelle Monae et Seal.

La présence de la jeune sensation Esperanza Spalding a même amené un célèbre visiteur, Prince, à faire le trajet jusqu'à Montréal en jet privé spécialement pour la voir à l'oeuvre au Métropolis.

Mais la véritable vedette, cette année, aura été la «Ste-Cath», artère que les organisateurs se sont enfin réappropriée après avoir été contraints à s'exiler temporairement en raison des travaux d'aménagement du Quartier des spectacles.

«Pour la première fois depuis on ne sait plus combien d'années, on a eu un site de festival où il n'y avait aucune construction, aucun cône orange. Juste ça, ça a beaucoup aidé», a exposé Laurent Saulnier, vice-président à la programmation et à la production.

Les organisateurs ont d'ailleurs cru remarquer que les festivaliers arrivaient sur le site plus tôt que les années précédentes, possiblement afin de profiter de ce nouvel environnement exempt de signalisation orange.

Le beau temps a également fait son oeuvre. En aucun moment, pendant les 10 jours du festival, les concerts présentés en soirée n'ont été perturbés par la pluie.

«Il faut dire les choses telles qu'elles le sont: ça a été notre grande chance cette année», a d'ailleurs souligné M. Saulnier.

La croissance des ventes de nourriture sur le site du festival porte à croire que l'achalandage a augmenté par rapport à l'an dernier. Quelque deux millions de visiteurs avaient pris part à l'événement en 2011.

Et bien que la billetterie ait connu une légère baisse de trois pour cent, une trentaine de concerts ont été présentés à guichets fermés.

Le 33e FIJM se termine ainsi avec un budget équilibré.

Comme le veut la tradition, les trois principaux organisateurs du festival (Alain Simard, André Ménard et Laurent Saulnier) ont fait part de leurs coups de coeur, qui sont aussi nombreux que variés.

Les seuls artistes qui font l'unanimité — selon la liste exhaustive qui a été remise aux journalistes — sont les Montréalais Patrick Watson et Chromeo, qui a eu l'honneur de clore le festival avec un grand spectacle extérieur, samedi soir.

Mais au-delà des spectacles à grand déploiement, des artistes de renom et des performances marquantes, il y a les découvertes, a fait valoir Laurent Saulnier, qui se promène aux quatre coins du globe à chaque année dans l'espoir de dénicher les musiciens qui tiendront un jour le haut de l'affiche au FIJM.

Et ces derniers temps, c'est la Grande-Bretagne qui semble être un terreau fertile en matière de création jazz, selon les observations de Laurent Saulnier.

«Il y a eu beaucoup d'artistes britanniques cette année (...) qui ont vraiment montré que la scène jazz britannique était probablement une des plus intéressantes en Europe actuellement», a-t-il suggéré.

Sans préciser ce qui attend les festivaliers pour l'an prochain, Laurent Saulnier signale d'ores et déjà que la Maison symphonique, que les organisateurs du FIJM ont exploitée pour la toute première fois cette année, sera de nouveau mise à contribution en 2013.

«L'expérience a été très concluante. C'est sûr que l'année prochaine, on va réutiliser cette salle-là, mais en choisissant parcimonieusement les 'shows' qu'on va présenter là-bas comme on l'a fait cette année», a-t-il expliqué.

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