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Ottawa ne délivrera plus de permis pour les travailleurs étrangers du sexe

Fini les permis pour travailleuses du sexe
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Le gouvernement fédéral cessera de délivrer des permis pour les travailleurs étrangers temporaires dans l'industrie du sexe.

Dès aujourd'hui, Ressources humaines et Développement des compétences Canada émettra des avis défavorables pour toutes les demandes présentées par les entreprises de l'industrie du sexe.

Et à compter du 14 juillet, Immigration Canada ne traitera plus les demandes faites par des travailleurs étrangers temporaires qui veulent trouver un emploi dans le secteur (bar de danseuses, salons de massage et les services d'escorte).

« Notre gouvernement est déterminé à protéger tous les travailleurs et travailleuses contre les abus, l'exploitation et le travail avilissant », a déclaré la ministre des Ressources humaines Diane Finley.

La ministre a indiqué que cette mesure renforçait le Plan d'action national de lutte contre la traite des personnes, lancé au début juin.

« Les Canadiens et les Canadiennes veulent un système d'immigration ouvert et juste, et non un système qui peut servir à exploiter les gens », a déclaré pour sa part le ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration Jason Kenney.

Environ 1000 travailleurs étrangers arrivent au Canada chaque année pour un travail temporaire dans l'industrie du sexe.

Les propriétaires des établissements qui emploient ces travailleurs ont tenté de faire pression sur le gouvernement pour empêcher ces mesures, arguant que les preuves de l'exploitation de ces travailleurs n'étaient pas établies.

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