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Les Québécois déménagent en cette fin de semaine du 1er juillet: quelques conseils et faits intéressants!

Bonne fête du déménagement!
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C'est la grande fin de semaine des déménagements. Le 1er juillet est traditionnellement le jour des déménagements au Québec. Des dizaines de milliers de ménages changent d'adresse. En fait, près de 200 000 ménages feront et déferont leurs boîtes, si ce n'est pas déjà fait.

Saviez-vous que 230 000 Montréalais ont quitté l'île de Montréal pour sa périphérie au cours des cinq dernières années? Nos collègues de Radio-Canada Rive-Nord Rive-Sud ont sondé 10 citoyens de tous âges qui ont décidé de troquer leur coin de rue montréalais pour un coin de rue dans la banlieue.

Dans la région de Montréal, locataires et propriétaires sont invités à prendre les mesures nécessaires pour éviter la propagation des punaises de lit d'un logement à un autre.

Il est fortement recommandé de ne pas récupérer les matelas, les meubles rembourrés et les vêtements jetés à la rue. Une autre précaution à prendre est d'inspecter avec une lampe de poche les endroits où pourraient se cacher des punaises de lit, comme les fissures et les moulures dans le nouveau logement loué.

La Ville de Montréal a aussi mis sur pied un site web pour inviter les gens à tenter de réduire l'impact environnemental du déménagement, un impact 60 000 tonnes d'ordures ménagères, d'objets encombrants, de résidus de construction, de rénovation et de démolition résidentielles qui sont ramassées. Plusieurs objets peuvent être recyclés et la Ville recommande d'utiliser notamment les écocentres, qui sont des sites de récupération.

De son côté, le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) profite de cette période pour demander au gouvernement d'investir dans les logements sociaux.

Même si la situation dans la région métropolitaine s'est améliorée depuis le début des années 2000, l'offre de logements locatifs frôle le 0 % dans certaines régions comme l'Abitibi et la Côte-Nord.

Une quarantaine de ménages seraient toujours sans logis à Gatineau, et une trentaine d'autres à Rouyn-Noranda, selon les évaluations de l'organisme. Au total, une centaine de ménages se retrouveront sans domicile à compter du 1er juillet.

Le FRAPRU dénonce particulièrement le manque de construction de logements sociaux ces dernières années dans la province. Selon François Saillant, coordonnateur du regroupement, le gouvernement devrait investir davantage dans les logements sans but lucratif et même revenir à la formule des habitations à loyer modique.

La FRAPRU souhaite avant tout que Québec investisse à long terme pour s'attaquer à la source du problème, soit le manque de logements abordables. Mais en attendant, M. Saillant souligne que des mesures d'aide sont nécessaires pour les gens qui se retrouvent en difficulté.

Une tradition qui remonte à la Nouvelle-France

Le déménagement à date fixe n'est pas une habitude récente des Québécois. Elle remonte en fait à un édit royal de 1750 qui a fait en sorte que les gens devaient déménager à date fixe. Du 18e siècle aux années 1950, les Québécois déménageaient le 1er mai.

Ce n'est qu'en 1975, après la création de la Régie du logement, que le grand jour de déménagement est devenu le 1er juillet.

Cette tendance serait toutefois en diminution, étant donné l'augmentation de l'accès à la propriété. Selon l'Institut de la statistique du Québec, l'accès à la propriété aurait connu une hausse de 20 % entre 1997 et 2007 chez les Québécois francophones.

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