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Artistes, intellectuels et syndicalistes marchent à Montréal contre la loi 78

49 manifestants contre la loi 78
Radio-Canada.ca

Mardi matin, 49 artistes, intellectuels et syndicalistes ont marché de l'UQAM jusqu'au bureau du premier ministre Jean Charest, au centre-ville de Montréal, pour lui remettre une lettre signée par 1200 personnes en guise de protestation contre la loi 78, adoptée le mois dernier.

Arborant le carré rouge et vêtus de noir pour symboliser le deuil de la démocratie, ils exigent l'abrogation immédiate de cette loi « abusive, liberticide et totalitaire ». Ils ont choisi le chiffre symbolique de 49 puisqu'il s'agit de la limite imposée par la loi pour tenir une manifestation sans déclarer son itinéraire à la police, au moins huit heures à l'avance.

Les participants n'ayant pu remettre leur lettre immédiatement, la marche s'est transformée en sit-in, avant de se terminer vers midi.

La lettre dénonce notamment certaines arrestations de manifestants portant le carré rouge, jugées abusives, et les affronts de la loi 78 aux droits et libertés, une loi qui fait reculer la démocratie au Québec, selon eux.

Le groupe de marcheurs a précisé que les artistes dénoncent particulièrement l'attaque faite à la liberté d'expression, les intellectuels rejettent les atteintes à la liberté de conscience et l'instrumentalisation des enseignants contre les étudiants, alors que les syndicalistes s'opposent aux restrictions à la liberté d'association.

Parmi les signataires se trouvent le metteur en scène Dominic Champagne, le conteur Fred Pellerin, le cinéaste Hugo Latulippe, le chanteur Richard Séguin, l'actrice Sylvie Moreau et l'animateur Jacques Languirand.

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