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Grève étudiante: la FECQ veut une mobilisation plus large cet été

La FECQ appelle à la mobilisation cet été
Radio-Canada.ca

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) entend poursuivre la mobilisation pendant l'été, mais celle-ci doit maintenant être réorientée plus globalement autour du malaise ressenti par la population québécoise, selon sa nouvelle présidente, Éliane Laberge.

C'est le constat qu'ont fait les membres de l'association à l'issue de leur congrès tenu au cours du week-end.

Le congrès était l'occasion pour la FECQ de prendre du recul et de faire le point sur la campagne contre la hausse des droits de scolarité qui se prolonge depuis plus de 115 jours.

Mme Laberge croit que le mouvement étudiant entre maintenant dans une nouvelle phase, mais qu'il est encore possible de « garder la population active » durant la saison estivale.

Son regroupement lance maintenant une vaste mobilisation qui aura lieu du 17 au 22 juin et qui culminera par deux grands rassemblements à Montréal et Québec. Des étudiants participeront également à des événements de mobilisation et de sensibilisation dans différents festivals au Québec.

Mme Laberge dit être confiante que les militants répondront à l'appel avec « autant de plaisir et de volonté » lorsque des événements ponctuels seront proposés.

La présidente a aussi réagi aux critiques de l'ancien chef bloquiste, Gilles Duceppe, dirigées à l'encontre de la CLASSE, précisant qu'elle n'était pas là pour « juger (ses) confrères » et que chacun avait ses manières de faire. Elle a ajouté que tous les citoyens québécois, comme M. Duceppe, avaient droit à leurs propres opinions.

Questionnée à propos de la forte présence policière à Montréal en raison du Grand Prix, Mme Laberge a invité ses membres à « s'élever au-dessus de la mêlée » et à ne pas « agir comme le fait le gouvernement ». Bien qu'elle demande aux étudiants collégiaux de ne pas répondre par la violence, elle admet qu'avec la répression viennent inévitablement les affrontements.

Mme Laberge a réitéré que le gouvernement du Québec n'utilisait pas les bons moyens pour régler le conflit, estimant qu'il fallait plutôt « discuter et être ouvert » pour en arriver à une sortie de crise.

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