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Conflit étudiant : le maire Tremblay « très, très, très déçu » de la rupture des négociations

Le maire Tremblay « très, très, très déçu » de la rupture des négociations
Radio-Canada.ca

Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a exprimé sa vive déception trois fois plutôt qu'une devant l'échec des pourparlers dans le conflit étudiant, au lendemain du départ du gouvernement de la table des négociations.

« Je suis très déçu. Très, très, très déçu », a-t-il dit vendredi aux journalistes, en marge d'un forum statégique sur les transports organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. « J'espère qu'il va y avoir un retour aux négociations le plus rapidement possible.

À l'aube des festivals et du Grand Prix de Montréal, il a plaidé en faveur du bon déroulement de cette « saison très importante ». Il entend tout mettre en oeuvre pour que les Montréalais et les visiteurs puissent profiter de ces événements cruciaux à « notre qualité de vie, notre joie festive et notre réputation sur la scène internationale »

« Je vais tout faire ce que je peux pour assurer la réussite de ces événements mais également la sécurité des Montréalais. » a dit le maire Tremblay.

« La paix sociale, c'est la responsabilité du gouvernement du Québec, a-t-il déclaré. Ma responsabilité, comme maire de Montréal, c'est de m'assurer que les gens peuvent manifester en toute sécurité et qu'on puisse respecter également les droits de la majorité, qui veut profiter d'événements au cours des prochaines semaines, des prochains mois. »

« Je fais appel à la maturité et au sens des responsabilité » des manifestants pour protester sans « causer de préjudices à des commerçants, à des hôteliers et à des restaurateurs », a-t-il lancé, présentant la paix sociale comme « une marque de commerce importante pour Montréal ».

La Coalition large pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) a indiqué qu'elle profiterait de certains événements d'envergure à Montréal, notamment le Grand Prix du Canada, pour faire valoir ses revendications. Au cours d'un point de presse donné avec le premier ministre Jean Charest, jeudi, la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, a même affirmé qu'un de ses négociateurs avait menacé la tenue de l'événement.

Cette semaine, des pirates associés au collectif Anonymous ont publié des renseignements personnels sur des acheteurs de billets du Grand Prix. Le groupe, opposé à la loi spéciale visant à mettre fin au conflit étudiant, a déjà appelé au boycottage de l'événement.

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