Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

L'Europe veut que la Grèce reste dans la zone euro

Ne me quitte pas
CP

Les pays membres de l'Union européenne réunis à Bruxelles pour une rencontre consacrée aux moyens de relancer la croissance économique ont adopté un texte évoquant leur souhait de voir la Grèce rester dans la zone euro, et ce, malgré la crise qu'elle traverse.

Le président français, François Hollande, a déclaré que son pays voulait que les Grecs restent dans la zone euro. « Les Grecs doivent respecter les engagements qui ont été pris, et en même temps la zone euro doit montrer qu'elle peut soutenir la Grèce », a-t-il ajouté.

Il a dit ne pas être informé d'une note du comité de préparation de l'Eurogroupe, chargé de préparer les réunions mensuelles des ministres des Finances des 17 États membres de la zone euro, qui demandait aux gouvernements de préparer chacun de leur côté un plan d'urgence dans l'éventualité d'un départ de la Grèce.

« Je ne suis informé d'aucune simulation, par je ne sais quel groupe ou sous-groupe, de ce que pourrait être une sortie de la Grèce de la zone euro. Nous ne prenons pas, pour la France, ce type d'hypothèses », a-t-il affirmé.

Il a profité de l'occasion pour lancer un appel aux Grecs, qui seront appelés aux urnes en juin prochain dans le cadre des élections législatives pour le maintien ou non de leur pays dans l'euro. « La Grèce doit faire un choix important le 17 juin et ce choix doit être européen », a-t-il déclaré.

La chancelière allemande, Angela Merkel, a elle aussi réaffirmé sa volonté de voir la Grèce rester dans la zone euro, mais a insisté sur le fait que la Grèce doit s'en tenir aux engagements pris en échange de l'aide financière internationale, notamment sur la réduction des déficits et les réformes structurelles.

La Bundesbank, la banque centrale allemande, a souligné qu'une sortie de la Grèce de l'euro serait « gérable » et estime que les États de la zone devraient avoir leur mot à dire sur les prochains versements prévus à la Grèce dans le cadre du second plan de sauvetage de 130 milliards d'euros accordé au pays (169 milliards de dollars).

Pour l'instant, la zone euro a versé près de 50 milliards de dollars dans ce plan. Les versements sont conditionnels à des réformes auxquelles s'opposent la majorité des Grecs.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.