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La requête en outrage au tribunal contre Gabriel Nadeau-Dubois sera entendue

La requête en outrage au tribunal contre Gabriel Nadeau-Dubois sera entendue
Radio-Canada.ca

La Cour supérieure du Québec accepte d'entendre la requête en outrage au tribunal déposée par Jean-François Morasse, un étudiant de l'Université Laval, contre le porte-parole de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), Gabriel Dubois-Nadeau.

Ce dernier devra se présenter au palais de justice de Québec le 29 mai.

Jean-François Morasse, qui avait obtenu une injonction pour pouvoir poursuivre ses études malgré le conflit étudiant, reproche à Gabriel Nadeau-Dubois d'avoir tenu des propos qui défiaient les injonctions émises par le tribunal pour permettre aux étudiants d'assister à leur cours.

Le porte-parole de la CLASSE a laissé entendre le 13 mai sur les ondes du Réseau de l'information qu'il était légitime pour les étudiants de faire respecter leur vote de grève, quitte à tenir des piquets de grève.

Gabriel Nadeau-Dubois a déclaré : « Je crois qu'il est tout à fait légitime pour les étudiants de prendre les moyens de respecter le choix démocratique qui a été fait d'aller en grève. C'est tout à fait regrettable qu'il y ait une minorité d'étudiants et d'étudiantes qui utilisent les tribunaux pour contourner la décision collective qui a été prise. Nous, on trouve ça tout à fait légitime que les gens prennent les moyens nécessaires pour faire respecter le vote de grève. Et si ça prend des lignes de piquetage, on croit que c'est un moyen tout à fait légitime de le faire. »

Requêtes reportées

Par ailleurs, deux étudiants en histoire de l'Université Laval qui ont déposé une requête pour obtenir une injonction devront être patients. Le juge Jacques Babin a décidé de reporter sa décision à la semaine prochaine. Il préfère connaître d'abord le contenu de la loi spéciale que s'apprête à déposer le gouvernement Charest.

Un des étudiants, Patrick De Varenne, dit comprendre la situation. « C'est la Loi, donc il faut attendre. C'est ce que le juge a dit et je respecte ça complètement. Les mesures de rattrapage que l'Université Laval va nous donner, je vais les attendre. »

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