Les leaders des quatre associations étudiantes (FEUQ, FECQ, CLASSE et TaCEQ) ont participé à une conférence téléphonique avec la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp.
Commencée vers 9 h 30, la conférence téléphonique s'est terminée vers 11 h 30.
Il aurait notemment été question des motifs du rejet massif de l'entente de principe conclue il y a un peu plus d'une semaine entre Québec et les leaders étudiants.
La Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), a été invitée à prendre part aux discussions avec le gouvernement. Son dernier contact avec Québec remontait à lundi dernier. La Fédération étudiante universitaire du Québec et la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) avaient pour leur part maintenu des contacts avec le gouvernement.
En entrevue plus tôt à RDI, le co-porte-parole de la CLASSE, Gabriel Nadeau-Dubois, avait dit ne pas connaître les intentions du gouvernement. « Nous, on va se présenter à la table avec ouverture, avec bonne foi, avec écoute, mais on considère que c'est à lui [le gouvernement] maintenant de faire une nouvelle offre devant le rejet de sa dernière offre », a déclaré Gabriel Nadeau-Dubois.
« Pour ce qui est du moratoire, nous, ce n'est pas une chose que l'on demande, mais cela n'est pas quelque chose que l'on exclut non plus. Cela va dépendre de la durée et des paramètres de ce moratoire », a ajouté M. Nadeau-Dubois.
Quant au président de la FECQ, Léo Bureau-Blouin, il a dit souhaiter que le gouvernement montre un peu de souplesse. « On espère que le gouvernement va accepter d'être moins rigide et de mettre un peu d'eau dans son vin, pour que justement on puisse en arriver à quelque chose de satisfaisant, et ce, le plus rapidement possible », a-t-il affirmé, précisant toujours être en contact avec le gouvernement.
Les versions sur la façon dont la CLASSE a été invitée à prendre part à ces discussions diffèrent. La CLASSE affirme avoir été contactée par le négociateur du gouvernement dans le dossier étudiant, Pierre Pilote. Le cabinet de la ministre de l'Éducation dit plutôt être passé par la FEUQ et la FECQ pour s'informer de certaines positions de la CLASSE et ensuite accepter sa participation aux discussions.
Un fossé sépare toujours les positions étudiante et gouvernementale dans ce dossier. Les étudiants demandent un gel des droits de scolarité et le gouvernement, de son côté, tient à les augmenter.
Quant à la menace qui pèse sur la session, le cabinet de la ministre Beauchamp affirme lundi toujours être en mode de réaménagement et non d'annulation.
Also on HuffPost
La manif du 27 avril à Montréal
Les manifs du 26 avril
