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Michel Rivard de retour sur scène (VIDÉOS)

(VIDÉOS) Bonsoir, mon nom est encore Michel Rivard

Michel Rivard revient à ses premières amours: faire de la musique et des spectacles. Le chanteur faisait une fausse rentrée montréalaise jeudi soir. Fausse car, comme il le dit lui-même, il n'y a pas de concept, pas de nouveau disque encore, juste une envie de refaire de la scène, de rejouer avec ses musiciens et de partager ses chansons avec le public.

L'auteur-compositeur n'a pas perdu sa verve. En conteur doué, il précède chaque titre d'une anecdote, d'un souvenir, ou d'une blague bien placée. Dans un spectacle de Michel Rivard, l'humour n'est jamais loin de la musique et de la poésie. L'intelligence du texte et la chaleur humaine non plus.

Avec son Flybin Band renouvelé, il a joué avec un plaisir évident quelques-unes des pièces de son parcours étendu, qui va «de la préhistoire au futur imparfait», s'amuse-t-il à dire, de «La complainte du phoque en Alaska» (incontournable rappel) à la plus récente «Une bonne affaire». On a aussi eu droit en première partie à plusieurs de ses textes et compositions créées pour d'autres artistes, de Maxime Landry à Éric Lapointe, et également à une interprétation de David Portelance, «Le commencement du monde» qu'a fait connaître Fred Pellerin.

Après tant de temps à passer à écrire pour les autres, animer, jouer à la télévision, il avait envie de remettre la machine en marche. «Après ce que j'appelle mes activités parascolaires, je retourne à mon premier métier, ce que j'aime le plus au monde», disait-il au Huffington Post Québec plus tôt cette semaine. Il s'est remis en mode création de ses propres chansons, et jouer son répertoire sur scène est une façon de s'y replonger. Cette fois, à ses vieux complices Mario Légaré, Rick Haworth et Sylvain Clavette, s'ajoutent les choristes Lana Carbonneau et Adèle Trottier-Rivard. (Qui arboraient tous le carré rouge jeudi soir.)

La mécanique ne pouvait pas être très rouillée car Michel n'arrête jamais. Dès qu'il a un peu de temps, il retourne à sa guitare et compose. Jamais blasé, c'est aussi un mélomane qui s'intéresse autant à ses influences passées qu'aux nouveaux musiciens qui foisonnent.

«Je n'ai jamais arrêté d'écouter de la musique, de lire sur la musique, de réécouter ce qui m'a allumé. Je rencontre des fois des musiciens de mon âge qui me disent: “me semble que c'était meilleur avant”. Je leur dis: “mais as-tu écouté un tel ou as-tu écouté un autre tel?" Moi, je suis vraiment fier de ce qui se passe en ce moment au Québec.»

Ses échanges avec de jeunes talents, que ce soit dans le cadre de Star Académie ou à la coop Symphonique où son studio de travail est adjacent à ceux de nombreux jeunes musiciens, contribuent aussi à le nourrir. Et il a déjà hâte de repartir sur les routes. «Là-dessus, je suis un vrai adolescent! Certains musiciens trouvent que c'est difficile. Moi, j'ai encore la piqûre de la tournée!»

Après les quelques spectacles de ce printemps, il se promènera tout l'automne dans les salles du Québec et entre les deux, il ira se réfugier dans son studio pour pondre de nouvelles chansons. «Un album s'en vient, mais je ne me mets pas encore de date.»

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