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Montréal, Ottawa et Moncton parmi les villes-hôtes de la Coupe du monde de soccer féminine 2015

Montréal accueillera les joueuses de soccer en 2015
AP

MONTRÉAL - Montréal a été retenue, vendredi, parmi les six villes canadiennes qui accueilleront des matchs de la Coupe du monde de soccer féminin en 2015. Reste maintenant à savoir si sa candidature sera jugée assez attrayante pour qu'on lui accorde le match-phare du tournoi, c'est-à-dire la finale.

Quelques minutes après l'annonce au Parlement, dans la capitale fédérale, que Montréal, Ottawa, Moncton, Vancouver, Edmonton et Winnipeg avaient été choisies, le comité de candidature montréalais a commencé à mousser sa candidature pour la finale.

Celui-ci a invité, dans un communiqué, «les Québécois à faire entendre leurs voix sur le site web www.fifacmfmontreal.ca pour démontrer leur intérêt» à ce chapitre. Les matchs à Montréal seront disputés au Stade olympique.

L'été dernier, à l'occasion de la visite d'inspection d'une délégation de la FIFA à Montréal, La Presse Canadienne avait appris que la métropole québécoise avait une longueur d'avance pour l'obtention de la finale. Ce match a habituellement lieu dans la ville où la FIFA établit ses quartiers généraux pendant la Coupe du monde et l'organisme de régie mondiale du football aurait un penchant pour une ville de l'Est, afin de faciliter les déplacements de ses dirigeants en Europe.

Par ailleurs, le président actuel de l'Association canadienne de soccer, le Québécois Dominique Maestracci, entretient d'excellentes relations avec la FIFA. Sepp Blatter, le président de la FIFA, a d'ailleurs assisté au dévoilement, vendredi, à Ottawa.

Maestracci pourrait toutefois perdre son poste samedi puisque celui-ci fait l'objet d'une élection. Les deux autres candidats, Victor Montagliani et Rob Newman, sont des Canadiens anglophones. Ils occupent tous deux le poste de vice-président au sein de l'ACS à l'heure actuelle.

Le comité montréalais pourrait donc voir sa tâche se compliquer d'ici le moment où le lieu de la finale sera décidé, plus tard cette année.

Selon Francis Millien, président du comité montréalais, Montréal aura de bons arguments pour convaincre, peu importe le contexte.

«Personne ne peut nous assurer quoi que ce soit. Parmi les six villes, nous sommes tous optimistes car nous croyons tous avoir les pré-requis pour l'avoir, a indiqué Millien au cours d'un entretien téléphonique depuis Ottawa. De notre côté, nous avons nos armes en mains. Nous avons le Stade, un comité organisateur d'expérience qui a déjà réussi de très bons coups par le passé, et il y a la RIO et la Ville de Montréal qui sont totalement derrière nous.

«C'est à nous de prouver que nous sommes capables de livrer la marchandise.»

Halifax est la seule des sept villes candidates à avoir été écartée. Toronto n'était pas en lice puisque les Jeux panaméricains auront lieu dans cette ville en 2015.

C'est la première fois que le Mondial féminin sera disputé à 24 équipes. Seize formations y avaient pris part l'an dernier en Allemagne.

Outre Montréal, les 52 matchs auront lieu dans un Parc Lansdowne rénové à Ottawa, au Stade de Moncton, à BC Place à Vancouver, au Stade du Commonwealth à Edmonton et dans un nouveau stade à être construit à Winnipeg.

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