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Stephen Harper nie que Conrad Black ait bénéficié d'un traitement de faveur

Conrad est le bienvenu
CP

OTTAWA - Le premier ministre Stephen Harper a laissé entendre, mercredi, qu'il n'aurait vu aucun inconvénient à ce que Conrad Black se voit interdire l'entrée au Canada. Mais il a soutenu que les fonctionnaires responsables du dossier avaient vu les choses autrement.

Le leader du Nouveau Parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, accuse les conservateurs d'avoir fait bénéficier M. Black d'un traitement de faveur en lui accordant la permission de revenir au pays à sa sortie de prison.

Le magnat de la presse déchu, qui a reçu un permis de résidence temporaire d'une durée d'un an, doit être libéré d'une prison de la Floride d'ici vendredi.

M. Harper a déclaré durant la période de questions aux Communes, mercredi, que la décision au sujet de Conrad Black avait été prise par des fonctionnaires et non par des élus. Il a insisté sur le fait qu'aucun membre de son gouvernement n'était intervenu, et que la décision avait été prise par ceux qui administrent la loi.

Cette explication n'a pas satisfait le chef néo-démocrate, qui a soutenu que les conservateurs avaient donné un «laissez-passer» à un criminel britannique toujours emprisonné aux États-Unis, alors que des milliers de gens ordinaires respectent les règles en attendant leur tour pour être admis au Canada.

Né à Montréal, M. Black a renoncé à sa citoyenneté canadienne en 2001 après que la Chambre des lords britanniques lui eut offert de le faire pair.

L'homme d'affaires a ensuite été condamné pour fraude et entrave à la justice en 2007, en raison des transactions douteuses effectuées alors qu'il dirigeait l'empire médiatique Hollinger International. Il a passé plusieurs années dans un pénitencier floridien.

Conrad Black a affirmé qu'il souhaitait retourner à Toronto, où sa femme, Barbara Amiel, et lui possèdent toujours une résidence.

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