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Vicky Martel lance son nouvel album solo, «Ton départ» (AUDIO)

Audio: Vicky Martel, une identité rock
Marieve Roussel

Cinq ans après la dissolution de Vénus 3, la chanteuse Vicky Martel lance son premier album solo intitulé «Ton départ». Elle revient sur scène avec un disque de facture pop-rock où l'amour et ses déceptions sont abordés de front.

Vicky Martel le dit d'emblée: même si elle a été moins présente dans les médias, elle n'a jamais arrêté de faire de la musique. Assise devant son café au lait, elle se lance dans l'énumération de tous ces groupes auxquels elle a participé: un groupe de métal avec d'anciens membres de Groovy Aardvak, un groupe qui chante des reprises de The B-52's, Plastic Patrick et les Brutes... «Ça fait 15 ans que je travaille professionnellement dans le milieu musical. Ça a donc bougé énormément, mais pas sous les feux des projecteurs.»

Pour ce nouvel album, et comme à l'époque au sein de Vénus 3, Vicky Martel signe les paroles des chansons. Des pièces qu'elle dit «résolument plus personnelles», au plus près de sa vérité. «On est une drôle de génération, la génération X, et ça en parle beaucoup là-dedans. Ça, et des rapports humains. Dans Vénus 3, j'étais moins à l'aise à parler au “je” et à mettre en mots ce que j'avais vécu.» L'interprète, qui travaille au quotidien en anglais comme en français, a plutôt choisi la langue de Miron pour ses compositions. «Il y avait une chose que je savais, c'est que si j'avais à faire un album, je devais le faire en français. J'étais curieuse de voir ce que Vicky Martel avait à dire aujourd'hui. Je voulais entendre sonner du français sur de la musique rock.»

Avec son partenaire dans la vie comme en affaires, le multi instrumentiste Sébastien Daigle, Vicky Martel a produit, écrit et réalisé «Ton Départ». Aux ballades nostalgiques, elle a préféré des tonalités rock et des rythmes plus électro. Elle dit d'ailleurs rester fidèle à «son côté rentre-dedans», dans un disque qui est aussi «un amalgame» de ses influences musicales. La musique de Metric, Blondie, David Bowie, les White Stripes et The Yeah Yeah Yeahs ont ainsi guidé le processus de création de l'album. «On s'était fait une “liste d'inspiration” avec des groupes qu'on aime et qui nous “drive” à fond. Parfois, on pouvait juste l'écouter. Ça te fait vibrer. Ça te fait entendre des sons. Tu te dis: c'est tel son de caisse claire que je veux.»

La chanteuse, originaire de Québec, a plus que hâte de monter sur la scène du Petit Campus où elle fera son lancement le 30 avril. Ce sera en quelque sorte l'aboutissement de ce projet qu'elle a mené à bout de bras avec Sébastien Daigle. «On a tout fait par nous-mêmes. On s'est bien entouré, mais ça a été du travail en maudit. […] Parfois, tu as peur que tout s'écroule. Mais là, tout est en place. Ça aura été une guérilla jusqu'à la fin.»

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