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Les professeurs de l'UQO veulent empêcher la reprise des cours

Les professeurs de l'UQO veulent empêcher la reprise des cours
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Les professeurs de l'UQO veulent empêcher la reprise des cours

À Gatineau, le Syndicat des professeurs de l'Université du Québec en Outaouais (UQO) s'est présenté en Cour supérieure aujourd'hui pour s'opposer à la reconduction de l'injonction qui a forcé l'établissement à reprendre ses cours, malgré la grève étudiante. Aucun cours ne se donne actuellement.

Le Syndicat argue que les professeurs ne peuvent dispenser leurs cours dans le climat de peur et d'intimidation qui règne sur le campus, et que la santé et la sécurité du personnel sont compromises.

L'UQO a tenté d'organiser une reprise des cours le 16 avril, comme le lui a ordonné la Cour supérieure du Québec. Le 13 avril, le tribunal avait accordé une injonction interlocutoire provisoire de 10 jours à un groupe d'une cinquantaine d'étudiants qui voulaient terminer leur session.

Les étudiants, regroupés au sein du Comité contre la grève de l'Université du Québec en Outaouais, ont convaincu la Cour supérieure qu'ils allaient subir des préjudices graves et irréparables si leur session ne reprenait pas.

Le porte-parole du groupe, Ugo de Montigny, affirme que les étudiants continueront de réclamer la reprise des cours. « On veut finir notre session, c'est le mandat que les gens nous ont donné, tant la cinquantaine de signataires que les gens qui nous supportent, qui nous ont donné des dons », a-t-il déclaré dimanche.

La semaine dernière, les grévistes étudiants de l'UQO ont perturbé sans relâche la reprise des cours, défiant au passage l'injonction du tribunal, qui leur interdit de manifester à moins de 25 mètres des pavillons Lucien-Brault et Alexandre-Taché.

L'établissement fourmillait de policiers et d'agents de sécurité la semaine dernière, et de nombreux affrontements ont eu lieu avec les grévistes étudiants ou des professeurs qui les appuient. Plus de 300 personnes ont été arrêtées au cours de la semaine.

La direction a finalement cédé en ordonnant la suspension des cours vendredi. Cette suspension est toujours en vigueur aujourd'hui.

Un étudiant du Cégep de l'Outaouais, Brandon Bolduc, a par ailleurs entrepris une grève de la faim au cours des dernières heures. Il réclame la suspension des cours, tant à son cégep qu'à l'UQO.

« C'est ma façon de manifester. Faire une grève de la faim, c'est pacifique », a expliqué le jeune homme, qui s'est installé dans une tente enchaînée à un monument sur le campus du cégep.

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