Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Les Albertains appelés aux urnes

Les Albertains appelés aux urnes
CP

Les Albertains appelés aux urnes

Pour voter en Alberta, les électeurs doivent être citoyens canadiens, être âgés de plus de 18 ans et vivre dans la province depuis au moins six mois.

Les électeurs qui ne sont pas déjà enregistrés doivent fournir une pièce d'identification émise par le gouvernement albertain, comme un permis de conduire, afin de pouvoir voter. Il est aussi possible de présenter deux pièces d'identité sur lesquelles figurent nom et adresse pour pouvoir voter.

Pour éviter de devoir attendre trop longtemps au bureau de vote, Élections Alberta conseille d'éviter les heures les plus occupées soit entre 17 h et 20 h.

On s'attend cette année à un taux de participation élevé aux élections albertaines. Dans l'ensemble de la province, les bureaux de vote par anticipation ont rapporté un taux de participation plus élevé qu'aux dernières élections, en 2008.

Bien qu'Élections Alberta n'ait pas donné de détails sur le vote par anticipation qui s'est tenu de jeudi à samedi dernier, des milliers d'Albertains ont profité de l'occasion pour exercer leur droit de vote et éviter d'attendre en file le jour du scrutin.

Plus de députés dans la province

Depuis les dernières élections provinciales, quatre circonscriptions ont été ajoutées, ce qui portera à 87 cette année le nombre de sièges à l'Assemblée législative.

Lors de la dissolution de l'Assemblée législative le 26 mars dernier, le gouvernement était composé de 66 députés progressistes-conservateurs, 8 libéraux, 4 membres du Wildrose, 2 néo-démocrates, un membre du Parti albertain et un député indépendant. Un siège était vacant.

De nombreux nouveaux visages devraient faire leur apparition à l'Assemblée législative, puisque 13 députés progressistes-conservateurs, 3 libéraux, le seul membre du Parti albertain et le seul indépendant ont quitté la politique au déclenchement des élections.

En plus des députés, les Albertains devront également choisir trois candidats qui seront proposés à Ottawa pour pourvoir aux deux postes de sénateurs albertains qui devraient se libérer d'ici six ans.

Une lutte à cinq

À la tête du Wildrose, Danielle Smith tentera de faire élire de nombreux candidats. Elle affirme être la seule alternative au Parti progressiste-conservateur qui est au pouvoir depuis plus de 40 ans.

La chef progressiste-conservatrice Alison Redford demande quant à elle aux Albertains de confier un onzième mandat consécutif à son parti.

Le chef libéral, Raj Sherman, tente de se faire élire pour la première fois sous sa nouvelle bannière, après avoir été renvoyé du Parti progressiste-conservateur à la fin de 2010 pour avoir critiqué le gouvernement pour sa gestion du système de santé.

Brian Mason brigue quant à lui un troisième mandat à titre de chef néo-démocrate. Depuis son entrée à l'Assemblée législative en 2000, le politicien critique le gouvernement sur le prix des loyers et des services publics comme l'eau et l'électricité, le système de santé public ainsi que le régime de redevances des pétrolières et gazières.

Finalement, l'ancien maire de Hinton, Glenn Taylor, tente de se faire élire pour la première fois à l'Assemblée législative comme chef du Parti albertain.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.