Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Grève étudiante : des personnalités publiques appellent Québec à faire preuve d'ouverture

Grève étudiante : des personnalités publiques appellent Québec à faire preuve d'ouverture
Capture d'écran

Une quinzaine de personnalités québécoises venant de tous les milieux ont signé une Déclaration solennelle demandant au gouvernement Charest d'ouvrir un dialogue avec les associations étudiantes.

Parmi les signataires, qui se disent inquiets de la détérioration du climat social, on retrouve Claude Béland, ex-président du Mouvement Desjardins, soeur Yvonne Bergeron, théologienne de l'Université de Sherbrooke, Jean Cournoyer, ancien ministre libéral et Luc Picard, réalisateur et comédien.

La déclaration se décline en trois propositions :

1- Une rencontre du gouvernement avec les trois associations étudiantes, et ce, sans délai;

2- la suspension de la hausse de 75 % des droits de scolarité pour les cinq prochaines années;

3 - l'ouverture d'un débat sur l'éducation et son financement.

Les signataires s'adressent également aux associations étudiantes leur demandant de mettre fin à leur mouvement de grève après une réponse positive du gouvernement.

« Il faut se ramener au sujet principal, qui est la question des droits de scolarité. » — Gérald Larose, professeur à Faculté des sciences humaines de l'UQAM

Le mouvement de protestation contre la hausse des droits de scolarité s'est intensifié avec l'appel des associations étudiantes à une grève qui dure depuis plus de 10 semaines.

Plusieurs manifestations ont été organisées, gagnant au passage l'adhésion du PQ et de Québec solidaire, ainsi que de la société civile.

Le gouvernement Charest refuse de faire marche arrière. La ministre de l'Éducation du Québec Line Beauchamp a déclaré qu'elle était prête à rencontrer la Fédération étudiante collégiale (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) pour entreprendre des discussions sur la gestion des universités et l'accessibilité aux études.

La Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) en est exclue tant qu'elle ne condamne pas explicitement et publiquement les violences commises.

Depuis vendredi, une déclaration du premier ministre, Jean Charest, sur un ton humoristique au sujet des étudiants, au moment où des affrontements avaient lieu à Montréal pour dénoncer le Plan Nord, a provoqué une avalanche de commentaires.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.