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Martine St-Clair fait son cinéma à sa première de spectacles jeudi (PHOTOS/VIDÉO)

Soir de première pour Martine St-Clair

Martine St-Clair s'est fait son cinéma en grande première jeudi à la salle L'Étoile de Brossard. Un cinéma sobre, sans effets spéciaux, mais qui manquait par moments d'un peu de couleurs.

Aucun des succès précédents de Martine St-Clair n'est au programme dans cette tournée de spectacles entièrement consacrée aux chansons nées d'un film. Ceux qui espèrent réentendre les vieux succès de Martine devront écouter ses albums ou patienter un peu.

Jeudi soir, on y retrouvait toutes les reprises de Martine fait son cinéma, sorti l'automne dernier. Mais aux «Smile», «Un homme une femme» et «Love Me Tender» sont venus se greffer d'autres classiques: «Le temps est bon» (Stéphane Venne), «Singing in the rain», et même un medley de «Saturday Night Fever».

Plutôt nerveuse, la chanteuse s'est présentée sur scène dans une élégante robe noire, création d'Arianne Carl (fille de l'interprète Isabelle Pierre). Accompagnée d'un quatuor à cordes, d'une contrebasse et d'un piano à queue, elle a entamé le spectacle dans l'ordre de l'album avec «Un jour il viendra mon amour» et a enfilé les chansons-thèmes en tentant de badiner un peu avec le public entre chacune d'elles.

Les spectateurs ont mis quelque temps à se réchauffer, peut-être parce que Martine elle-même avait du mal à plonger. Sa complicité avec son public lui a toutefois permis de détendre l'atmosphère. «Est-ce que vous aimez ça? Rassurez-moi. C'est ma première!» Applaudie chaudement, elle a ensuite poursuivi avec plus d'aplomb.

Le choix de l'instrumentation (cordes et piano uniquement), s'il convient parfaitement à certains morceaux, limite un peu la portée de quelques autres et donne un aspect un peu trop uniforme à un spectacle dont le répertoire est pourtant si varié. Les chansons défilaient, passant en un éclair du jazz au pop-rock et de la ballade à la comédie musicale, sans que Martine St-Clair nous transporte dans chacun de ces univers. Une section rythmique supplémentaire, par exemple, aurait mieux servi certains titres et aurait pu aider à en faire ressortir les couleurs.

Rien de visuel non plus pour venir rappeler le 7e art. Pas d'accessoire, pas de changement de décor. Que de sobres, mais très beaux éclairages. Un choix qui se défend, mais qui n'aidait en rien à faire ressortir les différentes ambiances suggérées par les morceaux.

Dans la deuxième partie, Martine St-Clair est revenue avec beaucoup plus d'assurance (et une autre magnifique robe deux tons). Des problèmes techniques l'ont pourtant ennuyé. Son moniteur étant défectueux, elle a dû enchaîner trois chansons avant que ce soit réglé. Sans bien s'entendre, elle a pourtant rendu les morceaux avec brio, sans aucune fausse note, démontrant encore une fois son grand talent vocal.

Curieusement, elle a fait le choix de terminer le spectacle avec «New York New York» dans une finale un peu abrupte qu'on n'avait pas vue venir. Heureusement, elle est revenue présenter trois rappels, dont «The Rose» et «Les parapluies de Cherbourg», deux classiques romantiques où on la sentait davantage dans son élément et où l'émotion traversait pleinement la scène, ce qui n'a pas été le cas partout au cours de cette soirée agréable mais inégale.

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