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Rafaële Germain lance son nouveau roman «Volte-face et malaises» (PHOTOS)

(PHOTOS) La peine d'amour, version Rafaële Germain
Sarah Scott

Rafaële Germain lançait mercredi son 3e roman de «chick lit», Volte-face et malaises, au Candi Bar, un lieu approprié au ton et à l'atmosphère du livre. Cette fois, l'héroïne au centre du récit est Geneviève Creighan, une jeune fille dans la trentaine et qui soigne une peine d'amour dévastatrice à coups d'amis et de tequila.

Florian, son amoureux depuis six ans, a décidé d'aller voir si l'herbe était plus verte ailleurs. Geneviève n'a rien vu venir et est inconsolable. Si elle se complaît au départ à pleurer toutes les larmes de son corps et à maudire l'élu tout en souhaitant son retour, elle se remettra tranquillement sur pied à l'aide de ses fidèles amis, de mixtures alcoolisées parfois douteuses et, peut-être, d'un nouvel homme qui rôde.

Comme elle le mentionne elle-même, le lectorat de Rafaële est majoritairement constitué de filles. C'est pour elles qu'elle a écrit ce troisième chapître dans la vie d'une citadine. Le fait que beaucoup de jeunes femmes se retrouvent dans ses romans est pour elle le plus beau compliment. «J'ai fait beaucoup de Salons du livre et les filles (mais aussi les 2 ou 3 gars qui assument avoir lu mes romans) viennent me voir et elles me disent "je me suis reconnue dans ton livre". Ça fait plaisir et c'est pour ces filles-là que j'ai écrit celui-ci.»

Cette histoire, elle l'avait en tête depuis longtemps. «Une peine d'amour, c'est un terreau fertile pour les rebondissements.» Et quand on touche les bas-fonds, on ne peut que remonter la pente après.

«Je voulais aussi intégrer cette idée que le bonheur arrive là où on ne l'attend pas nécessairement. Même à 35 ans. Moi, c'est ce qui m'est arrivé.»

Mariée et mère d'un bébé de deux mois, elle se dit plus heureuse que jamais, même si ce bonheur ne ressemble pas du tout à ce qu'elle avait imaginé. Le personnage de Geneviève lui ressemble malgré tout. «J'ai puisé dans mon expérience de célibataire. J'ai été 10 ans à faire la fête! Alors que ça ne fait que deux mois que je suis maman.»

Pour la première fois, elle a écrit sous pression, avec un plan précis et une discipline imposée, à cause de l'arrivée imminente du bébé. Normalement, elle ne fait aucun plan, mais cette fois, pour ne pas tâtonner et être certaine d'accoucher du roman avant d'accoucher de l'enfant, elle trouvait préférable de savoir dès le départ où elle s'en allait dans son récit et a incité son éditeur à la pousser un peu afin qu'elle écrive chaque semaine à temps plein.

«J'ai beaucoup aimé ça, travailler comme ça, mais j'ai bien peur que ma nature désorganisée reprenne le dessus dans l'avenir, sans un "deadline" majeur comme celui-là.»

Elle n'a aucune idée précise pour ses prochains projets. La prochaine année va être intensément consacrée à sa petite fille. Mais elle a envie d'aller vers autre chose, probablement vers quelque chose de plus littéraire. «J'aimerais essayé quelque chose de différent. Sortir de ma zone de confort. Je ne veux pas commencer à écrire en suivant une recette. Est-ce que je vais en être capable? On verra.»

Une fiction sur les aléas de la vie de maman, peut-être? À en croire la principale intéressée, ça donnerait toute une saga. «Ouf... Ce serait "Les filles de Caleb", cette histoire.»

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Candi Bar

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