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Festival international du court métrage au Saguenay, bilan

Court-métrage au Saguenay: un happening qui a la cote
F. Tremblay

MONTRÉAL - L'équipe du 16e Festival Regard sur le court métrage au Saguenay, qui avait lieu du 14 au 18 mars, dresse le bilan de son événement. De l'avis de ses deux directeurs, cette rencontre 2012 fut une remarquable réussite.

Avec sa programmation de 181 films issus de plus de 25 pays, Regard est, sans contredit, devenu un incontournable dans le milieu cinématographique au Canada.

Pour preuve, quelque 400 invités nationaux et internationaux (cinéastes, producteurs, acteurs, programmateurs, journalistes, responsables d'institutions culturelles), soit 200 de plus que l'an dernier, se sont bousculés aux portes du Saguenay afin de participer aux festivités du long week-end.

Les statistiques de fréquentation ne sont pas encore comptabilisées, mais les personnes présentes au Festival ont pu observer que le public s'est présenté massivement au rendez-vous. Selon le directeur général Ian Gailer, il y a eu record d'assistance dans les salles, malgré le beau temps de samedi.

En effet, plusieurs représentations ont eu lieu à guichets fermés. On peut notamment mentionner la séance 100% Saguenay qui, ayant fait salle comble pour sa deuxième édition, a encore une fois forcé les organisateurs du Festival à ouvrir un deuxième lieu.

« On peut parler d'au moins 10 % d'augmentation en salle. D'autre part, on a dû refuser plus de 200 personnes parce que l'endroit était rempli. À vrai dire, nous avons même été débordés par la popularité du Festival cette année. J'aurais peut-être dû voir venir la situation », a avoué au téléphone M. Gailer.

Cette effervescence a bien évidemment eu un impact considérable sur la logistique du transport et de l'hébergement. « Tant pour l'accompagnement des gens durant le festival que pour leur venue au Saguenay, nous avons été débordés. Nous devrons réfléchir à une meilleure structure de nos services l'an prochain et trouver davantage de financement afin d'accroître l'équipe. Malgré les 130 bénévoles, j'aurai besoin de quelques employés supplémentaires si nous voulons répondre efficacement à la demande en 2013 », a-t-il ajouté.

Un heureux problème, nous en conviendrons.

Même chose du côté de l'hébergement, alors que dix établissements ont été sollicités partout dans Chicoutimi. « C'était un vrai casse-tête pour l'équipe de gérer les invités répartis ici et là dans la ville », a lancé le directeur.

« Une programmation de compétition ! »

Quant à la programmation, Ian Gailer et le directeur artistique Danny Lennon, également fondateur de l'organisme Prends ça court, se sont dits emballés. « C'est certainement la meilleure programmation du Festival en 16 ans. La qualité des films internationaux était exceptionnelle tout comme celle des oeuvres québécoises. J'ai l'impression que c'est un nouveau départ », a indiqué M. Lennon.

« C'est pour moi une première expérience et je compte bien y revenir. J'ai vu du très bon cinéma ici, a confié Alessandro Marcionni, responsable de la section court métrage pour le Festival international du film de Locarno, juste après la remise des prix, dimanche. Je quitte avec 4-5 films canadiens qui seront possiblement de la programmation de notre événement en Suisse. »

« Cela dit, Regard c'est bien plus que du cinéma et c'est ce qui distingue ce festival de bien d'autres dans le monde. L'accueil, la fête, l'ambiance, je retiendrai plein de bons souvenirs », a-t-il ajouté.

En plus d'une programmation d'excellence et d'une participation record, il faut rappeler la présence de François Macerola, président et chef de la direction de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), de Tom Perlmutter, patron de l'Office national du film du Canada (ONF) et de Carolle Brabant, directrice générale de Téléfilm Canada.

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