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Impact en MLS: Ils seront plus de 54 000 au premier match

Impact en MLS: Ils seront plus de 54 000 au premier match
AP

MONTRÉAL - Ils seront plus de 54 000 amateurs de foot à souhaiter la bienvenue à l'Impact en MLS, samedi après-midi, à l'occasion du tout premier match local dans l'histoire du club montréalais en première division nord-américaine.

Il restait seulement 6000 places à vendre en fin de journée, vendredi, ce qui signifie que ceux qui prévoyaient s'acheter des billets à la dernière minute devront s'activer un peu s'ils ne veulent pas rater leur coup.

Joey Saputo, président de l'Impact, s'est donné comme objectif de rééditer le chiffre magique de 58 542 spectateurs, soit l'assistance qui a été enregistrée à l'occasion du match éliminatoire de l'ancienne Ligue nord-américaine de soccer entre le Manic de Montréal et le Sting de Chicago, le 2 septembre 1981. Il s'agit de la foule la plus imposante à avoir assisté à un match d'un club professionnel montréalais.

La direction de l'Impact devrait donc remporter son pari de faire revivre l'âme du Manic, car la fête populaire aura bel et bien lieu. Et selon l'entraîneur Jesse Marsch, ses joueurs sont prêts à saisir cette occasion de marquer l'histoire.

«Quand j'étais joueur, j'adorais ce genre de grand rendez-vous. Ce sont ces matchs-là que tu veux vivre. Ça n'arrive pas si souvent au cours d'une carrière. Notre groupe en est conscient et sera prêt à profiter du moment, a noté Marsch, vendredi, après l'entraînement des siens au Stade olympique. Il y a de la pression à tous les matchs et c'est évident qu'en présence d'une bonne foule, tout le monde veut bien faire et montrer quel genre d'équipe nous avons. Ça fait partie de la vie de footballeur professionnel. Il faut composer avec des moments du genre.»

«Il faut faire en sorte que le stade devienne notre forteresse», a quant à lui lancé le défenseur Tyson Wahl.

Outre l'émotion et la fébrilité qu'il y a aura dans l'air, les joueurs de l'Impact devront apprendre à composer avec le bruit ambiant, a fait remarquer Marsch. Il sera donc plus difficile de communiquer sur le terrain.

«Cela veut dire que chaque joueur devrait être très alerte, très au fait de sa position à l'intérieur du groupe, afin que ça ne crée pas des ouvertures parce qu'ils auront été incapable de crier des instructions à un coéquipier ou d'organiser le jeu verbalement, a expliqué l'entraîneur. Il faudra bien regarder le développement du jeu afin de s'assurer qu'il y a toujours un bon équilibre dans notre formation.»

La fête aura donc lieu mais elle se déroulera sans le héros sentimental de l'Impact, Eduardo Sebrango — soit celui qui avait animé l'événement du 25 février 2009, en Ligue des champions de la CONCACAF, en marquant les deux buts des siens aux dépens du club mexicain Santos Laguna devant 55 571 spectateurs au Stade olympique. Le Canadien d'origine cubaine n'est pas suffisamment remis de sa blessure à l'aine subie en début de semaine. Il ne s'est pas entraîné avec ses coéquipiers de l'Impact, vendredi.

Un autre héros local, Patrice Bernier, y participera toutefois. Ceux qui s'inquiètent que le Brossardois ait vécu une semaine d'enfer peuvent être rassurés. Même s'il a des centaines d'amis et connaissances dans le milieu du soccer québécois, les requêtes de leur part ont été tenues au minimum.

«En fait, ma semaine a été plus tranquille que la semaine passée», a dit Bernier, en faisant allusion aux journées qui ont précédé l'ouverture de la saison, disputée à Vancouver face aux Whitecaps. «Les gens m'envoient simplement leurs félicitations et me disent qu'ils seront au match.»

Déjà, des signes de vie

Ce n'est samedi, à l'ouverture des portes vers midi, que le Stade olympique s'animera. Les signes de vie étaient toutefois déjà évidents à l'intérieur et aux abords de l'enceinte, vendredi après-midi, pendant que Marsch dirigeait un dernier entraînement avant le grand rendez-vous face au Fire de Chicago.

À la sortie de la station Pie-IX, les affiches de l'Impact et les publicités de quelques-uns de ses principaux commanditaires étaient bien en évidence. Impossible de rater le simili-terrain de foot qui allait d'un mur à l'autre, tout juste avant de s'engager dans le vaste couloir qui mène à la rotonde. Les maillots, survêtements et autres souvenirs aux couleurs de l'Impact étaient déjà bien en place dans la boutique de la rotonde. Dans les couloirs à l'intérieur du stade, au premier niveau, des kiosques à l'effigie du onze montréalais avaient déjà été installés.

Autour du terrain, les affiches publicitaires — les panneaux traditionnels mais aussi la version électronique faisant toute la longueur du terrain, comme on le voit partout en Europe — étaient installés. Ne restait plus que les amateurs dans les gradins pour compléter le portrait.

Il y avait un achalandage modeste mais constant à la billetterie de la RIO, où les gens venaient chercher leurs billets déjà achetés, ou encore tentaient de choisir les meilleurs billets disponibles parmi ceux qui restaient — soit à l'arrière du filet qui surplombe l'endroit où se trouvait le marbre quand les Expos jouaient au stade, ou encore tout au bout des sections inférieures et supérieures, dans ce qui était jadis le champ extérieur.

C'est donc dans cette atmosphère que les joueurs de l'Impact ont fait leur entrée dans le stade, vendredi, une journée après s'être entraînés devant environ 2000 personnes lors de la soirée «portes ouvertes» du club.

«C'était quelque chose de voir autant de partisans venir nous encourager juste pour un entraînement, alors je n'ose imaginer ce que ce sera (samedi)», a lancé l'attaquant Justin Braun.

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