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Whitewash: rencontre avec Marc Labrèche et Thomas Haden Church sur le tournage à Montréal

Sur le plateau de tournage de Whitewash avec Marc Labrèche
PC/AFP

Marc Labrèche semblait détendu et heureux, lundi dernier, lorsqu’il s’est entretenu avec les médias sur le plateau de son tout dernier film, Whitewash. Un film tourné en anglais - une première pour l’animateur et acteur – évoluant dans le décor dramatique et théâtral du vide de l’hiver québécois.

«C’est un genre de rôle pour lequel on n’aurait généralement pas pensé à moi», a expliqué Marc Labrèche. «Ça m’a fait très plaisir et ça m’a intrigué.» Il avoue avoir été particulièrement séduit par l’atmosphère de «western dans la neige» du film, par son mélange de désespoir et d’humour noir à la frères Cohen et, «même si c’est un mot tellement kitsch, par sa fraîcheur.»

À sa curiosité de voir ce qu’il pouvait apporter à un tel projet, le défi de jouer en anglais s’ajoute pour l’acteur. «Cela apporte des difficultés mais c'est aussi, paradoxalement, une liberté que de jouer dans une autre langue.» Rappelant qu’il est d’abord un enfant du théâtre, Marc Labrèche a décrit Whitewash comme «un road-movie à l’intérieur d’un homme et un voyage transposé par le paysage qu’il traverse.» C’est aussi l’histoire de deux hommes de peu de mots où l’essentiel se retrouve dans les non-dits et les silences.

Cet autre homme, qui joue le personnage principal de Whitewash, c’est l’acteur américain Thomas Haden Church qui le personnifie. Celui que l’on a pu voir notamment dans Spiderman, Sideways, et qui tient présentement l’affiche dans le film John Carter, a accepté de tourner dans le froid et la neige du Québec avec un réel plaisir. Très drôle et tout à fait charmant, il a tenu à préciser que, pour lui, ce ne sont ni les budgets de production faramineux, ni les succès au «box-office» qu’il recherche. «C’est l’authenticité du personnage qui m’importe», a-t-il dit.

Une histoire enneigée

Dans un bled perdu, un soir de tempête, quelque part près de la frontière Ontario-Québec, Bruce Landry écrase un homme avec sa petite déneigeuse. Après avoir enterré le corps, il se réveille perdu au beau milieu de la forêt. Commence alors la quête d’un prisonnier des bois sur le chemin de la rédemption.

Voilà le résumé de Whitewash, produit par Luc Déry et Kim McCraw, les créateurs derrière le succès des films Incendies, En terrains connus et Monsieur Lazhar, pour ne nommer que ceux-là. «Nous voulions explorer de nouveaux terrains et un autre marché, en anglais, au Canada», a expliqué Kim McCraw. «C’est un film qui pourrait ratisser large et nous allons faire ce que nous pouvons pour lui donner une belle vie», a-t-elle ajouté.

Lors de ce dix-neuvième jour de tournage, le réalisateur et co-scénariste, Emmanuel Hoss-Desmarais, se disait heureux du déroulement des choses. «Nous en sommes à la quatrième semaine et ça va bien. Nous avons passé un mois dehors dans le froid, et nous sommes contents d’être un peu à l’intérieur», a-t-il expliqué.

Au bonheur d’avoir entendu l’acteur Thomas Haden Church – son premier choix! - dire «J’embarque» à sa première lecture du scénario, il ajoute celui d’avoir l’occasion de permettre aux gens de voir Marc Labrèche sous un autre jour. «Ça prenait quelqu’un comme Marc pour mettre de la couleur dans ce personnage», a-t-il ajouté.

Whitewash se retrouvera sur nos écrans à l’hiver 2013.

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