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Retour de l'heure avancée dimanche: il faut vérifier les avertisseurs de fumée

Et les avertisseurs de fumée...
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MONTRÉAL - L'idée de se pencher au-dessus d'une horloge pour y changer l'heure manuellement peut sembler aussi désuète que l'utilisation d'un magnétoscope, mais cette fin de semaine, même les technologies les plus avancées ne peuvent pas toujours empêcher leurs utilisateurs de ne pas être à l'heure juste.

Les Canadiens de la plupart des provinces se préparent à faire un pas de plus vers le printemps cette fin de semaine, sacrifiant une heure de sommeil afin de profiter des rayons de soleil un peu plus longtemps et ce, jusqu'au premier dimanche de novembre, quand l'heure normale reviendra.

Mis à part les résidents de la majorité de la Saskatchewan et de certaines régions de la Colombie-Britannique — qui conservent l'heure normale toute l'année — les Canadiens devront avancer l'heure dans la nuit de dimanche.

À deux heures du matin, il sera trois heures, et la technologie moderne tentera elle aussi de s'adapter.

Si les ordinateurs, les cellulaires et les tablettes ne peuvent supprimer la fatigue qui envahira plusieurs personnes au réveil dimanche matin, ils peuvent à tout le moins ajuster leurs horloges automatiquement et éviter à leurs utilisateurs d'avoir à le faire manuellement.

Sidneyeve Matrix, professeure en communications à l'université Queen's, estime que l'idée d'ajuster les horloges à la main semble dépassée pour les membres de la génération Y, dont les vies sont souvent régies par les technologies numériques.

Mais les jeunes Canadiens, avertit-elle, auraient avantage à suivre l'exemple de leurs parents et à vérifier leurs appareils électroniques.

«C'est surprenant de constater que dans notre ère numérique, il existe encore des objets qui ne sont pas encore assez "intelligents" pour ajuster leurs horloges eux-mêmes», a admis Mme Matrix, depuis la ville de Kingston, en Ontario, lors d'une entrevue téléphonique. «Encore, certains ont des objets analogiques qu'ils aiment, bien qu'ils accumulent la poussière, et sur lesquels ils comptent afin de les garder à l'heure.»

Les coupables sont fort probablement dans les salons, où se trouvent généralement les télévisions et les enregistreurs vidéo numériques, qui ne sont souvent pas équipés afin de mettre leurs horloges à jour automatiquement, avertit la professeure. Selon Mme Matrix, tous les appareils qui ne sont pas liés par un câble ou un autre réseau électronique risquent de devoir être ajustés manuellement.

Même les appareils sur lesquels plusieurs personnes se fient afin d'obtenir l'heure échouent parfois quand vient le temps de changer l'heure.

La dernière fois que les iPhone ont reçu la commande d'avancer l'heure, en mars 2011, ils l'ont plutôt reculée, et leurs utilisateurs ont posé les yeux sur une horloge qui était en retard de deux heures par rapport à l'heure réelle.

La panne de trois jours qui a affecté des millions de BlackBerry en octobre dernier aurait également fait rater la mise à jour de l'horloge des cellulaires à ses utilisateurs si celle-ci avait eu lieu au moment habituel de l'année.

Selon Mme Matrix, il y a là la preuve que la technologie est tout sauf infaillible. À son avis, les personnes voulant s'assurer d'être à l'heure feraient bien de faire les choses comme dans le bon vieux temps, quand l'heure des appareils était changée manuellement.

«Lorsque l'heure change, nous devrions tous faire un tour de la maison et s'assurer que nos appareils sont à la bonne heure afin que nous soyons au bon endroit, au bon moment», propose-t-elle.

Par ailleurs, comme c’est le cas depuis plusieurs années maintenant, les services d’incendies recommandent de profiter de l’occasion pour vérifier l’état des avertisseurs de fumée.

À Montréal, chaque année, 16 personnes décèdent dans des incendies. Dans 80 pour cent des cas, les avertisseurs de fumée étaient non fonctionnels ou manquants.

La sensibilisation semble toutefois porter fruit puisque 70 pour cent des détecteurs de fumée seraient fonctionnels sur le territoire montréalais.

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