Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Catherine Major traverse Le désert des solitudes jusqu'au Festival Montréal en lumière

Catherine Major, une oasis dans le désert

C'est une Catherine Major fébrile à qui Le Huffington Post Québec a parlé pour cette entrevue, deux semaines avant son spectacle au Festival Montréal en lumière. Elle arrive à Montréal après seulement quelques spectacles de rodage et nous avise: c'est en évolution.

«Excuse-moi, je voudrais dire au revoir à ma fille», nous interrompt-elle au milieu de notre conversation, avant de faire la bise à sa fillette de deux ans. Catherine Major est très famille. Son amoureux, le chanteur Moran, écrit pour elle, et, quand il délaisse son rôle de parolier, c'est parfois la mère de Catherine qui prend la relève. Anecdote: elle nous confie que sa mère a écrit les paroles de sa première chanson. Tiens... comme Céline!

Ça fait sourire, mais là s'arrêtent les comparaisons, sans l'ombre d'un doute. Tant dans leur démarche artistique que dans leur façon de vivre le vedettariat. «J'ai zéro pudeur, mais je ne permets pas de photos de ma fille. Par contre, j'ai envie de parler de mes expériences. Même de partager celle de mon accouchement. C'est puissant, un accouchement.»

Depuis qu'elle est mère, elle aborde la scène et le métier différemment. «Ça change mon approche de la vie en général. Je relativise. Si je me pète la gueule sur scène, ce n'est rien à coté de perdre ma fille.»

Plus de chansons, plus de «fun»

Son spectacle est dans la continuité de l'album. On reste dans l'univers de Catherine Major. Lyrique, poétique, évocateur, mais énergique aussi, et aux harmonies riches. Un spectacle plus peaufiné musicalement que les précédents, dixit la chanteuse. Son approche de la scène n'est pas la même, non plus. Son répertoire est plus vaste, son plaisir encore plus grand et elle se sent maintenant assez à l'aise pour délaisser son piano, le temps de quelques chansons.

«Je lâche mon piano, je chante sur le devant de la scène. J'avais essayé avant, mais je n'arrivais pas à le faire.» Cette fois, ça y est, et elle a travaillé avec le comédien Marc Béland pour qu'il jette son regard critique sur le visuel et les déplacements. «Sauf qu'il n'y a pas de script. Je parle peu. C'est la musique que je veux mettre de l'avant.»

Le musicien Alex McMahon l'accompagne sur scène, à la batterie, et les claviers laissent leur place à la guitare (avec David Laflèche). Les chanceux qui assisteront aux spectacles de Montréal et de Québec auront aussi droit à un quatuor à cordes.

Elle compte poursuivre la tournée au moins jusqu'à l'automne, avec un petit détour par le Festival en chansons de Petite-Vallée où elle jouera la muse cet été, en compagnie de Michel Fugain. Retour aux sources, puisque le Festival a contribué à la faire connaître en 2002 quand elle a remporté la première place comme auteure-compositrice-interprète. «Je veux juste être généreuse, leur donner tout ce que je sais,» mentionne-t-elle à propos de son rôle vis-à-vis des jeunes participants.

Son dernier album, Le désert des solitudes, paraîtra en France au printemps et plusieurs spectacles sont prévus en Europe, fin mars.

INOLTRE SU HUFFPOST

Catherine Major

Catherine Major en spectacle à Montréal en lumière, février 2012

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.