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Pensions de vieillesse: pas de changements avant 2020

Pensions de vieillesse: rien avant 2020
AFP/Getty Images

OTTAWA - Les Canadiens ne doivent pas s'inquiéter de coupes dans la Sécurité de la vieillesse avant plusieurs années, a affirmé vendredi le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, laissant entendre que des changements ne seraient pas apportés avant 2020 ou 2025.

Le ministre a donné quelques paramètres très généraux quant à l'entrée en vigueur de changements au programme.

La déclaration de M. Flaherty, en marge d'un événement vendredi à Oshawa, en Ontario, est la première indication de la façon dont le gouvernement conservateur entend aller de l'avant avec ses réductions controversées des prestations destinées aux aînés.

Selon le ministre, ces changements ne seront pas apportés avant 2020 ou 2025.

Un porte-parole a plus tard voulu préciser que cette déclaration devait être interprétée comme une indication que les changements ne surviendraient pas immédiatement, et non pas comme un échéancier ferme du gouvernement.

M. Flaherty dit vouloir donner amplement de temps aux Canadiens dans la force de l'âge de prévoir leur retraite en vertu de nouvelles règles.

«Ces changements sont pour 2020, 2025, pour que les citoyens qui sont dans la force de l'âge et plus jeunes aujourd'hui puissent être assurés que nous financerons correctement ces programmes, qu'ils seront fiscalement responsables, et qu'ils seront bien là pour eux à l'avenir», a-t-il dit.

Le gouvernement conservateur subit des attaques quotidiennes aux Communes à ce sujet depuis les commentaires du premier ministre Stephen Harper à Davos, le mois dernier, lorsqu'il a signalé vouloir ralentir la croissance des coûts de la Sécurité de la vieillesse. L'opposition accuse les conservateurs d'agir en fonction de leur idéologie, et non pas en raison d'une réelle urgence.

M. Flaherty n'a pas décrit précisément les changements qui seront apportés dans le prochain budget, mais le premier ministre Stephen Harper a laissé entendre récemment en entrevue que la modification principale serait de faire passer l'âge d'admissibilité du programme de 65 à 67 ans.

Une autre option inclurait l'accélération des clauses de remboursement des prestations au sein du programme, qui verse actuellement des montants mensuels maximaux de 540 $.

Ces versements ne commencent pour l'instant à être réduit que lorsque le salaire d'une personne âgée atteint 69 562 $, les bénéficiaires devant rembourser la totalité du montant à partir d'un salaire annuel de 112 772 $.

Les porte-parole de l'opposition ont continué à critiquer le gouvernement pour avoir semé la peur chez les personnes âgées et celles approchant de l'âge de la retraite.

«Je peux vous dire que je reçois des coups de fil à chaque fois que M. Flaherty et M. Harper lancent une autre nouvelle explosive. Les personnes âgées réagissent et je sais que les députés conservateurs reçoivent également ce genre d'appels», a lancé le néo-démocrate Peter Julian.

Le premier ministre est encore tancé pour avoir parlé du dossier pour la première fois à Davos, en Suisse, le mois dernier, plutôt qu'en sol canadien.

La majeure partie de l'opposition s'unit toutefois contre l'affirmation gouvernementale voulant qu'il soit essentiel de limiter la croissance des coûts de la Sécurité de la vieillesse.

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