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Bestiaire, de Denis Côté, en ouverture aux Rendez-vous du cinéma québécois

Le Bestiaire de l'anti-Spielberg en ouverture au RVCQ
Bestiaire

Huffington Post Québec sera avec vous lors de la 30e édition des Rendez-vous du cinéma québécois, qui prendra son envol le 15 février avec la projection du film Bestiaire, de Denis Côté. Pour vous donner un avant-goût, voici un condensé de la critique de notre journaliste.

Bestiaire : la faune en long et en large

Après les remarqués longs métrages Carcasses (2009) et Curling (2010), le cinéaste d'origine brayonne, Denis Côté, s'aventure, avec sa caméra rebelle, dans le documentaire avec sa dernière portée, Bestiaire. Prenant le Parc Safari d'Hemmingford pour terrain de jeu, l'anti-Spielberg (less is beautiful) questionne le rapport de l'homme aux animaux.

La petite équipe et l'équipement de tournage, éléments de curiosité pour les acteurs à quatre pattes, donnent l'impression d'être à la fois observateurs et observés, voyeurs et intrus. Un film expérimental, poétique et, disons-le, peu accessible : ni musique, ni dialogue, ni narration. Des chevaux qui broutent, des bovidés qui posent. L'ennui est parfois un prix à payer pour laisser la nature s'exprimer. Pour ceux qui croient qu'un bon film part avant tout d'une bonne histoire, passez votre chemin. D'histoire, il n'y en a point. Ou des toutes petites, si petites qu'elles tiennent dans les yeux d'un cheval.

L'homme est un animal social, dixit Aristote. L'homme est aussi un animal qui sait se servir d'une caméra. Et, dans le cas de Denis Côté, qui le sait vachement bien.

Rendez-vous sur notre dossier complet, ici.

Critique complète à lire le 2 avril.

Voir l'interview vidéo de Catherine Beauchamp avec Denis Côté, ici

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