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Lisée: la voie de la réussite

TEXTE COLLECTIF - Nous croyons que sur l'échiquier politique québécois, seul le Parti québécois est en mesure d'outiller la nation pour qu'elle se dote du statut politique qui est la condition essentielle à son épanouissement et à son émancipation : l'indépendance. Toutefois, un tel projet nécessite un leader lucide et aux instincts politiques développés par l'expérience. Jean-François Lisée est de cette trempe.
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Ce billet de blogue est un texte collectif dont la liste des signataires se trouve en pied de page.

Notre génération en est une qui n'a pas peur d'oser. Mais elle n'est pas moins réfléchie pour autant. Avant de nous engager, nous avons besoin de croire que tout est possible, qu'en suivant un projet réaliste nous pouvons réussir.

D'autant plus que l'implication politique partisane est moins attrayante qu'auparavant auprès des jeunes. Ces derniers, désillusionnés vis-à-vis d'un pouvoir qui leur échappe, se retournent volontiers vers des formes alternatives de manifestation de leur volonté politique, de leur volonté de changement : abstentionnisme, désobéissance civile, etc. L'idée voulant que la sphère politique soit le nec plus ultra des véhicules vers la réalisation de projets de société mobilisateurs et stimulants s'étiole, s'effrite.

C'est ce cynisme, une fois généralisé, qui a atteint une portion de l'électorat du Parti québécois le 7 avril 2014. Face à l'absence d'alternatives claires offertes par le parti et une campagne nationale où les idées furent occultées par des trébuchements perpétuels, beaucoup n'ont pas pris la peine de quitter leur foyer en cette journée d'avril pour aller faire entendre démocratiquement leur voix.

Ceci a contribué à porter au pouvoir un parti qui s'est à nouveau adonné au mépris de l'héritage historique du Québec et au démantèlement des structures sociales dont il s'était autrefois doté. Les Québécoises et les Québécoises doivent aujourd'hui composer avec le gouvernement le plus régressif de l'histoire du Québec depuis la Révolution tranquille, période névralgique de développement et d'émancipation de la nation québécoise, dont les acquis sont par ailleurs attaqués et révoqués par ce même gouvernement. Cet ordre des choses doit être renversé. Mais remplacé par quoi et à l'aide de qui?

Notre génération ne demande qu'à être partie prenante d'un projet clair qui découle d'une vision de société épanouissante. Nous croyons que sur l'échiquier politique québécois, seul le Parti québécois est en mesure d'outiller la nation pour qu'elle se dote du statut politique qui est la condition essentielle à son épanouissement et à son émancipation : l'indépendance. Toutefois, un tel projet nécessite un leader lucide et aux instincts politiques développés par l'expérience. Jean-François Lisée est de cette trempe.

Preuve à l'appui, il est le seul candidat de la course à la direction proposant une stratégie rationnelle et adaptée au contexte sociopolitique québécois : un référendum ne peut être gagnant dans un premier mandat d'un gouvernement péquiste. Avant toute chose, il est improbable d'obtenir un mandat péquiste en promettant un référendum à court terme. Il s'agit de se reconnecter à la population et aux acteurs de la société civile. De les écouter, tout simplement. Les mauvaises langues fustigeront Jean-François, l'accuseront de tenir des propos qui dérangent, qui brassent la cabane, mais son détournement volontaire des impératifs électoralistes d'une telle course le distingue comme un candidat indépendant de la nécessité de la tenue du bon discours péquiste. Même qu'au lieu de cultiver l'ambiguïté ou de se déresponsabiliser quant aux décisions futures qu'aurait à prendre un chef, il annonce franchement ses intentions et agit en leader. Jean-François va plus loin. Son audace et son cran le distinguent et résonnent en nous.

Jean-François a défendu avec cœur et vigueur le maintien de la qualité de nos services sociaux, en plus d'être particulièrement impliqué dans sa collectivité et auprès des gens de sa circonscription de Rosemont. Aujourd'hui, il défend avec autant de vigueur des propositions novatrices dans le cadre de la course à la direction, notamment en matière d'équité intergénérationnelle. En effet, prenant position pour la hausse du salaire minimum à 15 dollars de l'heure et pour une meilleure insertion des jeunes sur le marché du travail par des organismes d'aide à l'emploi, il s'engage expressément contre la précarisation des jeunes salariés.

M. Lisée s'affiche résolument pour la jeunesse et pour l'affirmation de cette dernière dans la sphère économique québécoise, en proposant des incitatifs originaux à l'entrepreneuriat et l'allégement du fardeau règlementaire imposé aux PME. Nous, jeunes Québécois engagés, avons donc la conviction que le plan d'action singulier présenté par Jean-François est porteur pour la réussite de notre option politique, que l'itinéraire auquel il nous convie est le plus susceptible de rejoindre et de mobiliser durablement la population, jusqu'à la réalisation du projet collectif qu'est la construction de l'État indépendant du Québec.

Ce texte est cosigné par : Valérie Gobeil, Conseillère au Comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ); Marc-Étienne Dagesse, membre du Parti Québécois de Saint-Henri-Sainte-Anne; Joël Vaudeville, ancien porte-parole de la Fédération étudiante de l'Université de Sherbrooke (FEUS) et membre du Parti Québécois; Charles Berthelet, administrateur des Intellectuels pour la souveraineté (IPSO); Jacob Côté, vice-président du Comité régional des jeunes du Parti Québécois du Centre-du-Québec; Carl Paquet, conseiller au Comité régional des jeunes du Parti Québécois de l'Estrie; Pierre-Luc Graveline, conseiller au Comité régional des jeunes du Parti Québécois de l'Outaouais; Chloé Bell, conseillère à l'exécutif du Parti Québécois de Blainville; Renaud Bélanger Wilson, trésorier de l'exécutif du Parti Québécois de Sainte-Henri-Sainte-Anne; Mattieu Morin, conseiller à l'exécutif du Parti Québécois de Sherbrooke; Alexandre Bouchard, trésorier de l'exécutif du Parti Québécois de Beauce-Sud; Valérie Soublière, représentante jeune du Parti Québécois d'Outremont; Jérémy Normand, représentant jeune du Parti Québécois de Champlain; Maoly Vincent, représentant jeune du Parti Québécois de Rosemont; David Carpentier, représentant jeune du Parti Québécois de Terrebonne; Jérémie Dunn, représentant jeune du Parti Québécois de Lafontaine; Jonathan Robin, représentant jeune du Parti Québécois de Saint-Henri-Saint-Anne; Gabriel Jarvis, représentant jeune du Parti Québécois de Blainville; David Drouin, vice-président de l'exécutif du Bloc Québécois de Sherbrooke; Benoît Rheault, vice-président de l'Association des jeunes péquistes de l'UdeM; Jean-François Laguë, membre du l'Association des jeunes péquistes de l'UdeM; Jonathan Savard, exécutant du comité souverainiste du CEGEP de Sherbrooke; William Gosselin, exécutant du comité souverainiste du CEGEP de Sherbrooke; Valérie Lacoste Major, vice-présidente interne de l'AESE et étudiante en gestion publique UQAM; Léon Gallant, trésorier de l'AEMEL et étudiant en littérature UQAM; Louis Lyonnais, étudiant en droit UdeM et membre du Parti Québécois; Gabriel secours, étudiant en science politique UQAM et membre du Parti Québécois de Blainvillee; Maxine Kelly, diplomée en administration publique de l'ENAP et membre du Parti Québécois de Rosemont; Charles-Étienne-Pilon Millette, diplômé en relations publiques UQAM et membre du Parti Québécois; Jean-Christophe Langlois, étudiant-stagiaire à l'École du Barreau et membre du Parti Québécois; Frances Prévost, étudiant en science politique UdeM et membre du Parti Québécois; Guillaume Lussier, étudiant en littérature UQAM et membre du Parti Québécois; Nando Pastorino, étudiant en économie HEC Montréal et membre du Parti Québécois; André-Philippe Ouellet, étudiant en Relation internationale et droit international UQAM et membre du Parti Québécois; Raphaël Constantin, étudiant en génie civil Polytechnique et membre du Parti Québécois; Anthony Bellavance, étudiant en administration ESG-UQAM et membre du Parti Québécois; Hadrien Chénier-Marais, candidat à la maitrise en science politique UdeM et membre du Parti Québécois; Nicolas Redouté-Sornin, étudiant en science politique UdeM et membre du Parti Québécois; Tobi Godue, étudiant en science humaine au collège André Grasset et membre du Parti Québécois; David Ostiguy, étudiant en science humaine CEGEP de Saint-Jean et membre du Parti Québécois; Antoine Arbour, étudiant de secondaire 5 à l'école Louis-Jacques Casault et membre du Parti Québécois; François Houle, avocat et membre du Parti Québécois; Me Cédric G-Ducharme, avocat spécialisé en droit de l'environnement et membre du Parti Québécois; Michael Akettia, membre du Parti Québécois de Rosemont; Alexandre Morin, membre du Parti Québécois de Louis-Hébert; Jean-Michel Laliberté, membre du Parti Québécois de Montarville; Antoine Pimparé, membre du Parti Québécois de Terrebonne; Mathieu Roy, membre du Parti Québécois de Verdun; David Nadeau, membre du Parti Québécois de Rosemont; Tarik Moundir, membre du Parti Québécois de Terrebonne; Simon Guay, membre du Parti Québécois de Marguerite-Bourgeois; Philippe Malric, membre du Parti Québécois; Maxime Charbonneau, membre du Parti Québécois; Emmanuelle Rhéaul, membre du Parti Québécois; Alexis Lemieux-Lepage, membre du Parti Québécois ; Philippe de Courval, membre du Parti Québécois; François Fortin-Carrier, membre du Parti Québécois; Audrée Perron, membre du Parti Québécois; Patrick Gagnon, membre du Parti Québécois; Benoît Gonneville-Damme, membre du Parti Québécois; Frédéric Morneau-Guérin, membre du Parti Québécois; Pierre-Paul Lemay, membre du Parti Québécois; Maxime Aznar, membre du Parti Québécois; Marc-Olivier Sioui, membre du Parti Québécois; Simon Campbell, membre du Parti Québécois; Marianne Gagnon-LeScelleur, membre du Parti Québécois; Angélique Gagnon-LeScelleur, membre du Parti Québécois; Marie-Claude Gagnon, membre du Parti Québécois; Charline Bélanger, membre du Parti Québécois; Jonathan B. Hamel, membre du Parti Québécois; Jessy Bisson-Lessard, membre du Parti Québécois; Hugo Gendreau, membre du Parti Québécois; Philippe L. Dépatie, membre du Parti Québécois; Jérôme Fortier, membre du Parti Québécois; Vincent Campbell, membre du Parti Québécois

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