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Que feriez-vous si vous n'aviez pas peur?

C'est la question que j'ai posée sur les réseaux sociaux. Plusieurs personnes se sont empressé de répondre : « Je sauterais en parachute! », « Je partirais en voyage ». Et d'autres encore ont parlé de leur vie professionnelle. Qu'ils lâcheraient un emploi prestigieux pour se lancer en affaires, pour partir leur entreprise au sujet d'un service qui leur tient vraiment à cœur.
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La semaine dernière, c'est précisément la question que j'ai posée sur les réseaux sociaux. Plusieurs personnes se sont empressé de répondre : « Je sauterais en parachute! », disaient les uns. « Je partirais en voyage », scandaient les autres. Et d'autres encore ont parlé de leur vie professionnelle. Qu'ils lâcheraient un emploi prestigieux pour se lancer en affaires, pour partir leur entreprise au sujet d'un service qui leur tient vraiment à cœur.

En d'autres mots, ces gens disaient : « Je réaliseraient mes rêves ».

Certes, la peur est normale, voire saine dans la vie humaine. Elle nous permet de (parfois) prévoir les coups durs, de s'adapter, de survivre et de foncer.

Récemment, je constatais que plusieurs de mes choix étaient dictés par la peur. Ma peur - ou plutôt, mes peurs; la peur de manquer de boulot, la peur de manquer d'argent, la peur de passer à côté de quelque chose, la peur de ne pas tout voir, tout goûter...

Oui, ces peurs m'ont permis de me réaliser au plan professionnel à plusieurs niveaux. Mais un jour, j'en ai eu assez, d'avoir peur. J'ai eu envie de faire des choix de cœur et non plus orienté vers le désir d'apaiser mes craintes (car une fois apaisées, d'autres surgiront assurément). Qu'entends-je par « choix de cœur »? Des choix qui me « drivent », qui m'habitent, qui me font me sentir vivante.

Bien évidemment, il m'arrive encore (souvent) d'avoir peur. J'ai longtemps cru avoir peur d'échouer, jusqu'à ce que je réalise qu'au final, j'ai encore plus peur de réussir.

Réaliser ses rêves, dans un monde où on nous dicte plutôt de suivre le troupeau, d'entrer dans le moule, de s'assurer une stabilité d'emploi et financière n'est pas toujours chose aisée. Surtout quand les autres nous conseillent, nous passent des commentaires en fonction de LEURS peurs.

Donc, sans peur, plusieurs se lanceraient à la quête de leur rêve. Ils n'auraient pas peur d'échouer, et encore moins de réussir. Ils croiraient pleinement mériter d'être (pleinement) heureux. Ils laissent de côté leurs propres peurs, ainsi que celles de leurs proches, pour se lancer dans les étoiles.

En attendant de faire le grand saut (si grand saut il y a), ces gens sont-ils heureux? Épanouis? Satisfaits de leur vie? Envient-ils ceux qui se lancent dans le vide, en quête de leurs rêves?

Et vous, de quelle catégorie faites-vous partie? De ceux qui ont peur d'oser ou de ceux qui ont (malgré, voire même grâce à la peur)?

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